À Tours, l’ombre de la délocalisation chez STMicroelectronics
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Quelque 6 000 personnes ont convergé de toute la région Occitanie, et même au-delà, en ce mercredi 1er décembre 2021 devant la fonderie SAM, à Viviez (Aveyron). Devenue un « cas d'école du gouvernement qui accompagne la casse », comme l'a fustigé Frédéric Sanchez, secrétaire général de la Fédération des travailleurs de la métallurgie CGT (FTM-CGT). La manifestation, qui avait initialement un caractère régional, a pris une dimension symbolique supplémentaire avec la décision du tribunal de Toulouse, tombée en fin de semaine dernière, qui a prononcé la liquidation de cette entreprise de 350 salariés.
La CGT est depuis plusieurs mois en lutte sur plusieurs gros dossiers de fonderies automobile dont la pérennité est mise en danger. Très investi sur la question du développement de l'emploi industriel, et notamment de l'automobile et de sa filière fonderies, Philippe Martinez est une nouvelle fois venu sur place apporter le soutien de la CGT. Lionel Pastre, secrétaire régional de la CGT Occitanie se félicite de la mobilisation : « On s'est retrouvés nombreux malgré la pluie. L'enjeu était d'apporter tout le soutien aux salariés de la SAM et, au-delà, de défendre l'emploi sur des bassins de vie et d'emploi, comme celui de Decazeville. On a partout des boîtes qui, lorsqu'elles vont mal, mettent en péril le territoire. C'est pour cela que c'est venu de partout : les Bosch de Rodez, Figeac Aéro du Lot, Auber & Duval de l'Ariège, des camarades sont venus aussi de Gardanne (Bouches-du-Rhone), de La Souterraine dans la Creuse. »
Par ailleurs, on comptait aussi parmi les manifestants des ex-GM&S qui ont subi un sort similaire et sont aujourd'hui porteur d'un projet de loi sur la responsabilité des donneurs d'ordres vis-à-vis des sous-traitants. Une loi qui serait parfaitement adaptée à la situation de la SAM.
Renault, principal donneur d'ordres de la SAM a refusé la semaine dernière de soutenir le projet de reprise de l'entreprise par l'un des ses anciens patrons. Enjoint par le gouvernement à « bien accompagner les salariés », la firme au losange a déclaré s'y engager. « Les salariés ne demandent pas à être bien accompagnés mais à avoir du boulot », conclut Lionel Pastre.
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