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Réforme du RSA : une menace pour tous les travailleurs, avec ou sans emploi
Inégalités sociales

Réforme du RSA : une menace pour tous les travailleurs, avec ou sans emploi

Le numéro un de la CGT de Seine-Saint-Denis toujours dans le viseur des services de l’État
RÉPRESSION SYNDICALE

Le numéro un de la CGT de Seine-Saint-Denis toujours dans le viseur des services de l’État

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Serge Allegre, secrétaire général de la Fédération nationale des industries de la chimie (FNIC-CGT). La décision de fermer deux usines - Cholet et Vannes - annoncée fin 2024 par l’emblématique groupe Michelin aura eu l’effet d’un mini séisme. Mais, par-delà les plans sociaux qui s’enchaînent dans la filière chimie et les destructions d’emploi que d’éminents sondeurs s’attachent à calculer, c’est toute l’industrie française qui menace de s’effondrer, d’un coup, courant 2025. En entraînant dans sa chute l’entièreté de notre écosystème économique et de notre appareil productif. Subir ou agir ? La FNIC-CGT a tranché. Elle appelle à la grève le 22 janvier et à la manifestation, devant le ministère de l’Économie à Bercy (Paris 12) pour refuser la défaite programmée, les plans antisociaux qui s’en suivront et montrer qu’en se redressant, le monde du travail n’a pas dit son dernier mot. Explications, analyses et éclairages avec Serge Allegre, secrétaire général de la Fédération nationale des industries de la chimie (FNIC-CGT). Reportage Nathalie Carmeni et Bruno Troulet #industrie #cgt #environnement #chimie_organique #fnic #michelin #otal #cholet #vannes #bercy
Industrie : La grande évasion finale.
Premier volet des dossiers juridiques de la Vie Ouvrière ; ici sur le thème de la placardisation. Dominique Lhuilier, professeure émérite en psychologie du travail, membre du Centre de recherche sur le travail et le développement au Conservatoire national des arts et métiers nous présente son livre : "Placardisés : Des exclus dans l'entreprise". Tous les placards ne sont pas dorés, loin de là. Qu’on est été « placardisé soi-même, c'est-à-dire empêché de travailler sans être licencié, ou que des proches l’aient été, chacun sait qu’on ne sort pas indemne d’une telle épreuve. Il s’agit d’une situation paradoxale : elle éloigne du travail tout en maintenant dans l’emploi un nombre important de personnes. Et les entreprises privées ne sont pas seules concernées : la fonction publique et les collectivités territoriales ne sont pas en reste ! Qui sont ces exclus au lieu même du travail, que vivent-ils, comment survivent-ils ? A partir d’une longue enquête dans des milieux professionnels très divers, et nombreux exemples à l’appui, Dominique Lhuilier éclaire les fonctionnements générateurs d’exclusion. Car loin d’être seulement l’expression d’un problème de relations personnelles – le harcèlement d’une victime par un pervers -, le « placard » est le résultat d’une fabrication sociale. Sur fond d’érosion des solidarités et des régulations collectives, cette maltraitance d’un type particulier, mais plus répandue qu’on ne croit, peut broyer des individus. Lorsqu’ils sont aussi poussés à partir, insidieusement ou brutalement, en étant privés de toute fonction, responsabilité, relation avec autrui, le « placard » peut se transformer en « mitard ». tous en mesurent alors la place fondamentale du travail dans leur vie. Pourtant comme le montre l’auteur, certains s’en sortent. Leur expérience peut éclairer sur les recours, les démarches et les stratégies pour retrouver, avec sa dignité, une place dans le monde du travail dans la cité. Comment identifier, prévenir et faire cesser la mise à l’écart d’un salarié du collectif ? #placardisation #harcèlement #RPDS #jurisprudence
Dossier juridique : la placardisation. Échange avec Dominique Lhuilier
Interviews au cœur de la manifestation parisienne de ce jour. La CGT, rejointe par FSU et Solidaires manifeste ce jeudi 12 décembre dans plusieurs villes de France pour contrer les plans de suppressions d'emplois qui menacent tous les territoires et tous les secteurs d'activités, de l'automobile à la grande distribution, en passant par la sidérurgie, la chimie, les fonderies...La CGT a recensé près de 300 plans de licenciements, soit 300 000 emplois menacés ou supprimés. Alors que le camp macroniste se félicitait il y a peu encore d'avoir réussi à réindustrialiser le pays, l'emploi industriel représente aujourd'hui seulement 10% des emplois. L'hémorragie touche aujourd'hui aussi bien des grosses entreprises telles que Michelin, Valeo, Bosch que des entreprises de taille plus modeste et des sous-traitants. La CGT souhaite notamment que l’État organise des assises de l'industrie, un moratoire sur les licenciements et la conditionnalité des aides publiques. Alors que la France se cherche un nouveau gouvernement, des fonctionnaires qui réclament un budget à hauteur des besoins se sont joint au cortège parisien, ainsi que des cheminots qui dénoncent le démantèlement du frêt ferroviaire. .#cgt #grève #emploi #industrie #uimm #alstom #sécuritésociale #michelin #valeo #bosch #emploi
Pour l'emploi et l'industrie, au cœur de la manifestation parisienne, 12 décembre 2024
Qu'est-ce qui rend une grève possible ? À quelles conditions peut-elle être victorieuse ? À l'inverse, pourquoi se solde-t-elle parfois par un échec ? C'est à ces questions que tente de répondre le politiste Baptiste Giraud, maître de conférences en science politique à l'Université d'Aix-Marseille dans Réapprendre à faire grève. Durant deux ans, le chercheur a étudié le fonctionnement de l'Union syndicale Commerce et Services de la CGT à Paris, où trois permanents s'activent pour soutenir l'organisation des conflits survenant dans les entreprises du secteur. L'ouvrage raconte également trois grèves - dans la restauration rapide, dans l'hôtellerie et dans un entrepôt d'une chaîne de prêt-à-porter - menées par les travailleurs et travailleuses du secteur du commerce et des services en Île-de-France. En analysant les difficultés et les dilemmes auxquels les travailleurs en lutte et leurs soutiens sont confrontés, Réapprendre à faire grève contribue à alimenter la réflexion sur la grève et sur l'organisation interne de la CGT. #cgt #grève #baptistegiraud #unionsyndicale
L'entretien de la Vie Ouvrière : Baptiste Giraud, Réapprendre à faire grève
À l’appel de plusieurs organisations syndicales, la fonction publique est en grève ce jeudi 5 décembre 2024. À Paris, le cortège s’élançait à 14 heures depuis Bercy, au pied du ministère de l'Économie et des Finances. Sophie Binet, secrétaire générale CGT et Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT ont présenté les revendications portées par leurs centrales respectives, colère et dignité en tête de liste. #binet #cgt #ferc #maryliseleon #macron #budget #parlement #loifinance #cfdt #budget2025
Fonction publique, manifestation parisienne du 5 décembre 2024
Dans le contexte du 49.3 sur le budget de la Sécu, les syndicats se mobilisaient pour la revalorisation des pensions. Sophie Binet, secrétaire générale CGT, explique les supercheries de la séquence. Depuis plusieurs années, 9 organisations et syndicats se mobilisent pour la revalorisation des retraites. Ils se mobilisaient ce 3 décembre 2024 dans toute la France contre le projet de loi de finances de la Sécu adopté par 49.3 qui prévoyait une désindexation. Lors du rassemblement parisien des retraités, Sophie Binet devait rappeler que ce sont les syndicats et en aucun cas l’extrême droite qui mènent cette bataille de terrain depuis de nombreux mois. « On ne va pas laisser faire, on s’inscrit dans la durée et la détermination » devait ajouter Catherine Cau, secrétaire générale de l’UCR CGT. #binet #cgt #retraites #barnier #pensions
Désindexation des pensions de retraite : les syndicats en colère ce 3 décembre 2024
« Une ligne rouge a été franchie ». L’ensemble des organisations syndicales de l’Éducation nationale ont lancé une « alerte sociale » adressée à leur ministre, préalable à un préavis de grève valable à compter du 4 novembre 2024, afin de dénoncer la suppression de 4000 postes d’enseignants prévue dans le projet de loi de finances (PLF) 2025. Lire l'article complet ici : https://nvo.fr/alerte-sociale-contre-les-4000-postes-de-profs-supprimes La procédure, inédite, montre l’ampleur du malaise et du mécontentement d’une profession malmenée par les réformes successives et des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader. Interview de la co-secrétaire générale de la CGT Éduc'action, Isabelle Vuillet. #education #annegenetet #genetet #educationnationale #greve
Suppression de 4000 postes dans l’Éducation nationale : les syndicats lancent une alerte sociale
Retraites, salaires, services publics, industrie… Tels étaient les mots d’ordre des 190 manifestations qui avaient lieu partout en France, ce 1er octobre, à l’appel des syndicats CGT, FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse. Abrogation de la réforme des retraites, augmentation des salaires, développement des services publics, réindustrialisation de la France… Pendant que le Premier ministre, Michel Barnier, faisait son discours de politique générale à l’Assemblée nationale, ce mardi 1er octobre, 190 rassemblements avaient lieu partout en France à l’appel des syndicats CGT, FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse (Unef, Fidl, Union syndicale lycéenne). Initialement prévue par l'intersyndicale des retraités pour se faire entendre lors de la présentation du budget de l’État (reportée), cette journée de grèves et de mobilisations se déroule sur fond de mépris démocratique. Nommé pour poursuivre la politique économique et sociale au service des plus riches de Macron, le gouvernement Barnier nie les aspirations des Français fortement mobilisés derrière le Nouveau Front populaire pour barrer la route au Rassemblement National lors des dernières élections législatives.
Manifestation parisienne du 1er octobre : le match retour contre la réforme des retraites
Selon un récent rapport du ministère de la Santé, 14 000 à 30 000 nouveaux cas de cancer dépistés chaque année en France seraient d’origine professionnelle. Le cancer est même la première cause de décès par le travail en Europe. Mais qui en parle ? Anne Marchand est sociologue et historienne. Depuis vingt ans, elle étudie ces cancers causés par le travail et œuvre à faire reconnaître la responsabilité des employeurs dans cette épidémie. C'est tout le sens de son engagement au sein du Giscop93 (le Groupement d’intérêt scientifique sur les cancers d’origine professionnelle), un dispositif de recherche-action inédit qui accompagne les patients atteints de cancers en Seine-Saint-Denis dans le parcours du combattant qu'est la reconnaissance en maladie professionnelle. Dans ce nouvel entretien de La Vie Ouvrière, nous la recevons à l'occasion de la sortie de « (RE) connaissance des risques cancérigènes au travail dans les mines », paru en décembre dernier aux éditions Arcanes 17, dont elle a rédigé la préface. Cet ouvrage collectif, élaboré par la Fédération des Mines et de l'Énergie (FNME-CGT), offre un aperçu extrêmement précis du travail dans les mines et permet de prendre conscience de la foule de substances cancérogènes auxquels les mineurs ont été exposés. Ce recueil sera une aide précieuse pour les anciens mineurs souffrant d'un cancer (ou leurs ayants droit) dans leurs démarches pour faire reconnaître l'origine professionnelle de leur maladie. Réalisation Bruno Troulet
L'entretien de la Vie Ouvrière : Anne Marchand, les cancers d'origine professionnelle
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