Intitulé Réforme fiscale : les pauvres en paient l'impôt cassé, le rapport indique que les ménages les 10 % plus riches bénéficieront « d'une hausse de revenus au moins 18 fois plus importante que les 10 % les plus pauvres », alors que les 10 % les plus riches possèdent déjà « 56 % des richesses nationales ». Une inégalité qui n'est pas prête de s'atténuer si l'on prend en compte les baisses annoncées de prestations sociales. Interviewée sur France Info, la porte-parole d'Oxfam, Manon Aubry, affirme que « les 10 % les plus riches voient leurs revenus augmenter de 1 200 euros par an, alors que les 10 % les plus pauvres voient leurs revenus baisser de 330 euros par an ».
Sans compter, que d'après le rapport, « la transformation de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière permettra aux 1 % les plus riches d'économiser 3,6 milliards d'euros. » Alors que « le nombre de personnes en situation de pauvreté a augmenté de près d'un million de personnes ces dix dernières années », dénonce le rapport. La porte-parole d'Oxfam demande au gouvernement de « se confronter à la réalité : à chaque fois, les baisses d'impôts pour les plus riches n'ont pas conduit à des relances de l'investissement ».