La CGT appelle à la paix et à stopper la Russie dans son escalade
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L'entrée des troupes russes en Ukraine à la suite du crescendo dramatique des manœuvres militaires a fait ressurgir la menace d’un embrasement, d’une généralisation du conflit sur notre continent et le spectre d’une troisième guerre mondiale. Face à ces risques et aux conséquences immédiates pour les populations civiles, premières victimes de cette agression, les organisations syndicales françaises et internationales ont réagi dès les premières heures par des déclarations communes et des appels à manifester. Une centaine de rassemblements parfois de plusieurs milliers de personnes ont eu lieu à Lyon, Toulouse, Clermont Ferrand, Strasbourg, Nantes, Montpellier, Rennes, Grenoble, Saint-Étienne, Bordeaux, Chambéry, Le Puy en Velay…
Cette agression contre l'Ukraine est « une guerre, en violation de la souveraineté d'un pays, en violation du droit international et des principes fondateurs de la Charte des nations unies » , se sont indignées les centrales syndicales françaises CGT, CFDT, CGC, FO CFTC dans un communiqué commun où elles expriment leur « soutien aux populations, travailleurs et à leurs syndicats qui sont d'ores et déjà victimes » de cette guerre. Elles appellent à « l'arrêt immédiat de cette agression et au retrait des troupes russes du territoire ukrainien ». Par ailleurs, La Confédération Syndicale Internationale et la Confédération Européenne des syndicats appellent « à la cessation immédiate des hostilités et du conflit dans l'est de l'Ukraine et demandent d'engager des négociations de bonne foi pour résoudre cette crise dans l'intérêt des populations ».
« Les responsables politiques doivent avoir le courage d'empêcher la guerre, rechercher des compromis et respecter les accords, a déclaré Luca Visentini, secrétaire général de la CES. Ils doivent avoir la sagesse de développer des économies durables qui profitent aux individus et établissent les fondements essentiels de notre sécurité commune. »
Faire taire les armes, laisser la place à la diplomatie et à la négociation est en effet la seule issue à cette crise majeure. Si les postures hostiles et bellicistes de Vladimir Poutine ont allumé la mèche, les responsabilités des dirigeants occidentaux ne sont pas minces. La CGT dénonce ainsi « les menées impérialistes des grandes puissances, l'irresponsabilité des dirigeants qui font le choix des armes plutôt que du dialogue, les cadres d'alliance militaire dont l'OTAN qui représentent une menace permanente pour la paix ». Ces alliances et traités d’un autre âge ne sont à l’évidence plus garants d’une paix durable. Dans cette guerre, les gouvernements doivent prendre le parti de la désescalade afin de parvenir à faire taire les armes.
Plutôt que de multiplier les annonces d’envoi d’armes pour le plus grand bénéfice de l’industrie de l'armement, ce sont les sanctions économiques qu'il faut actionner, malgré la réticence du monde des affaires. Les Nations-Unies doivent être « le cadre privilégié d'élaboration des solutions politiques et diplomatiques pour régler la question ukrainienne », préconise la CGT.
Tandis que dans d’interminables éditions spéciales de journaux télévisés anxiogènes certains s’interrogent sur les conséquences économiques de cette guerre, s’évertuent à peser le volumes des échanges avec la Russie, la part du gaz russe dans notre consommation énergétique, le mouvement syndical fait le choix est d’être aux côtes des travailleuses et travailleurs d'Ukraine et de ses voisins limitrophes, mais aussi de Russie qui seront rapidement impactés par cette guerre dont personne à commencer par les peuples eux mêmes ne peut sortir gagnant.
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