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Noire extrapolation

14 mai 2014 | Mise à jour le 2 mai 2017
Par
Noire extrapolation

Rien de plus banal qu’une usine qui ferme… sauf pour ses salariés, surtout s’ils sentent qu’il n’ont plus rien à perdre… Sur cette trame, Nicolas Mathieu signe son premier roman Aux animaux la guerre » une fiction très noire où la violence n’est pas qu’économique…

 L'actualité regorge de la colère de travailleurs jetés dehors par de pseudo plans sociaux qui ne dissimulent même plus les profits des délocalisations vers des zones plus misérables et les juteux dividendes distribués aux actionnaires.

Mais que se passerait-il si ces hommes et femmes, considérés comme des « variables d'ajustement », lassés d'être déclassés et de n'avoir aucun avenir à transmettre à leurs mômes basculaient dans le grand banditisme, parce qu'ils n'ont plus rien à perdre ?

C'est ce qu'imagine Nicolas Mathieu avec « Aux animaux la guerre », premier roman de ce natif d'Epinal qui débute par la fermeture d'une usine des Vosges.

Ici, la violence n’est pas qu’économique, elle est omniprésente. Sur fonds de déclassement ouvrier, Nicolas Mathieu montre aussi comment se met en place un implacable mécanisme de haine qui permet tous les dérapages. Noir et dérangeant…

 
• « Aux animaux la guerre ». Actes Sud. Actes noirs. 368 p., 22,50 €/14,99 € en version numérique.