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AGENDA

Agenda du 23 au 25 mars 2015

20 mars 2015 | Mise à jour le 14 mars 2017
Par
Qu'elles soient locales ou nationales, tour d'horizon de quelques luttes qui s'engagent cette semaine : personnels du Grand Lyon, douaniers, Banque populaire-Caisse d'épargne, CARSAT Nord… et les jeunes salariés du Portugal.

MÉTROPOLE GRAND LYON, LE RAS-LE-BOL DES PERSONNELS

Le 23 mars, les personnels de la Métropole Grand Lyon se mobiliseront pour exprimer leur ras-le-bol au président de la communauté d'agglomération, Gérard Collomb. Ils ont effet beaucoup perdu avec leur passage du conseil général du Rhône au Grand Lyon, la Métropole de Lyon, depuis le 1er janvier 2015. Avec leur intersyndicale (CGT, CFE-CGC, UNSA, CFDT, FO, FAFPT, FNACT-CFTC, Sud- Solidaires) qui appelle à la grève reconductible, ils réclament notamment des recrutements pour renforcer les équipes et faire face à la surcharge de travail due à la création de la métropole; l'annulation des délibérations et des renégociations en matière de temps de travail et de rémunération; de l'avancement et des promotions; la revalorisation du COS (comité des œuvres sociales) à 2% de la masse salariale. Rendez-vous est donné à 12h30 devant la préfecture pour manifester en direction de l'Hôtel de communauté.

 

« NOUVEAU PRINTEMPS DOUANIER »

Le 24 mars, l'intersyndicale des douaniers (CGT, CFDT, Solidaires, Unsa et USD-FO) lance le mouvement pour reprendre la main, dans le droit fil des États généraux de la douane, organisés avec succès en 2013, pour imposer un autre avenir à la douane. Elle appelle à une mobilisation unitaire et nationale de tous les douaniers à Paris contre le «projet stratégique Douanes 2018». Les organisations syndicales ne s'y trompent pas, à la lumière de ce qui est mis en œuvre dans la région de Lille (suppression de plus de 120 emplois sur cinq ans avec fermeture de plusieurs bureaux et brigades), la direction générale (DGDDI) et Bercy se sont «ressaisis» et s'orientent à nouveau vers une stratégie d'abandon et de renoncement des missions de contrôle de la douane, dans tous les domaines.

 

PREMIÈRE GRÈVE À  BPCE

Le 24 mars, pour la première fois depuis la création du groupe BPCE (Banque populaire-Caisse d'épargne) en 2009 toutes les organisations syndicales appellent à une grève nationale dans tout le groupe. L'intersyndicale (CFDT, CFTC, CGT, FO, CFE-CGC, Sud et UNSA) dénonce la dégradation des conditions de travail (mise sous pression des salariés, objectifs irréalistes, organisations du travail instables et inadaptées,etc.) et la politique de rémunération (dirigeants qui s'octroient des primes quand les salariés sont soumis au régime sec). Outre de meilleures conditions de travail, elle réclame notamment une «politique salariale juste et motivante pour un service à la clientèle correspondant véritablement aux valeurs coopératives du groupe». Un rassemblement est prévu devant le siège de la BPCE à Paris.

 

FORUM SOCIAL MONDIAL 2015

Du 24 au 28 mars, l'édition 2015 du Forum social mondial aura à nouveau lieu en Tunisie, à Tunis, sur le campus universitaire Al-Manar.

Débat contre la loi Macron
Le 25 mars, dans le patio de la CGT à Montreuil (93), la loi Macron sera passée au crible du débat critique. Avec Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail, Pascal Joly, secrétaire général de l'union régionale Île-de-France CGT et Amar Lagha secrétaire général de la fédération du commerce et des service, organisatrice de l'initiative. À 14 heures.

 

CARSAT

Le 26 mars, à Villeneuve-d'Ascq (59) à l'occasion du conseil d'administration de la CARSAT (retraite et santé au travail), les salariés de la CARSAT se mobiliseront avec la CGT pour dénoncer le scandale et les causesdu non-paiement des pensions par la CARSAT . Ils réclament notamment des moyens humains et financiers– 100 CDI – tout de suite  pour la CARSAT.

 

LOGEMENTS POUR TOUS!

Le 28 mars, les organisations syndicales et associatives de la «plateforme logement des mouvements sociaux», se mobilisent en perspective de la fin de la trêve hivernale des expulsions, le 1er avril. À cette date les expulsions locatives reprendront et des dizaines de milliers de place d'hébergement d'urgence seront fermées. Des dizaines de milliers de locataires et mal logés d’une part et d’autre part des sans logis seront jetés à la rue sans autre perspective que d'y rester. À Paris, la plateforme logement des mouvements sociaux appelle tous les citoyens à participer à la manifestation qu'elle organise pour réclamer, notamment, «l'arrêt des expulsions, des coupures d’énergie, la baisse des loyers et des charges, un logement stable et décent pour tou(tes)s et la construction de 200 000 vrais HLM par an !». Rendez-vous est donné à 15 heures, place de la République.

 

PORTUGAL

Le 28 mars, à Lisbonne au Portugal, les jeunes salariés marcheront pour dire qu'ils «n'acceptent pas que le chômage et la précarité brûlent leurs rêves, que la peur brise leur avenir, que l'austérité détruise leur présent.». Notamment à l'appel de la CGTP-Interjovem.

 

LES CHEMINOTS FONT CONNAÎTRE LEURS PROPOSITIONS
Jusqu'au 31 mars, la fédération CGT des cheminots va interpeller les élus locaux et régionaux et se déploie sur tout le territoire pour débattre avec les cheminots, les usagers de la SNCF et les autres salariés, sur les lieux de travail et lors d'initiatives publiques afin de faire connaître ses propositions alternatives à la réforme ferroviaire et gagner un véritable service public SNCF.

 

Rectificatif : Changement de salle pour le colloque « Une maison pour les lanceurs d’alerte » du 2 avril (Cf. NVO de mars 2015 p. 4), organisé par Sciences citoyennes et Transparency International France.

Réflexions et travaux auront lieu de 14h à 18h30 à l’auditorium confédéral de la CFDT, 2, Bd de La Vilette. 75019 Paris. Colloque 2 avril 2015