
Jeunesse (Les Tourments) : le travail en pleine lumière
Ce mercredi 2 avril sort au cinéma Jeunesse (Les Tourments), documentaire fleuve du réalisateur chinois Wang Bing, deuxième volet d’une trilogie en immersion dans des... Lire la suite
De nos jours, à Lyon. Alice Heimann, jeune et brillante prof de philo, est embauchée pour insuffler de nouvelles idées à Paul Théveneau, maire depuis trente ans et homme politique en panne d'inspiration. Autour de cette rencontre, Nicolas Pariser filme l'articulation entre la théorie de la pensée et la pratique de la politique au quotidien.
Vu comme ça, le scénario de ce second long-métrage, sobrement intitulé Alice et le maire, peut décourager. Au contraire, il est passionnant. Le duo Fabrice Luchini et Anaïs Demoustier fonctionne parfaitement ; lui, en vieux lion puissant revenu de tout, elle, en jeune hirondelle vive et réfléchie. La mise en scène est limpide, le récit, fluide, les dialogues, très bien écrits.
C'est en outre un tableau complet du paysage politique contemporain avec sa batterie de personnages inhérents — le mécène mégalomane, la directrice de cabinet méthodique et endurante, l'artiste lucide et mystique, l'intellectuel bien pensant, mais obtus… Tout cela concourt à construire un film intime, sociopolitique, aux accents de conte rohmérien.
La séquence de l'écriture à quatre mains du discours du probable futur candidat socialiste à l'élection présidentielle est un moment de clairvoyance fulgurant. Le traitement du sujet politique n'est pas un point fort du cinéma français. Celui-ci est probablement, un des plus réussis depuis L'Exercice de l'État de Pierre Schoeller.
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