
Zyed et Bouna, une blessure encore vive
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Quelque 200 personnes, enfants ou petits enfants de Républicains espagnols, sont rassemblées au pied d'un monument symbolisant la « retirada », l'exode de leurs aînés, qui en 1939 ont traversé les Pyrénées pour fuir les troupes franquistes, le 23 février 2002 sur un sentier reliant le village espagnol de La Vajol au hameau franÁais de Las Illas.
Il s'agit de revenir sur cet épisode historique terrible qui valut à ces réfugiés d'être parqués dans des camps d'internement, souvent séparés de leur famille. Nombre d'hommes y périrent. Le 23 février, dans les Pyrénées-Orientales, plusieurs marches emprunteront les routes de l'exil pour converger devant la mairie de Perpignan. Parmi les autres manifestations au programme, l'exposition « Picasso et l'exil. Une histoire de l'art espagnol en résistance » au musée des Abattoirs à Toulouse (du 15 mars au 25 août).
Au Mémorial du camp de Rivesaltes, les photos de Paul Senn, photographe suisse dans la guerre d'Espagne, donnent à voir, jusqu'au 30 septembre, des portraits de réfugiés, sur les chemins de l'exil ou internés dans des camps.

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