Cette fête populaire reste le moyen pour l’organisation syndicale de communiquer et de montrer une CGT et son journal proches des citoyens, des salarié-e-s. Le 12/13 juillet, le tour est passé à Belfort. Les militants des syndicats de l'union départementale sont venus nombreux avec leurs vélos pour effectuer un départ fictif, juste après le passage de la caravane et devant des milliers de spectateurs qui ont applaudi le combat qu'ils mènent pour sauver leur emploi àchez General Electric, pour de meilleurs services publics. Ils ont parcouru plusieurs kilomètres jusqu'au stand de la NVO qui est monté chaque matin, afin d'accueillir des militants, de distribuer des tracts, de proposer l'adhésion et de faire signer des pétitions.
Pendant ce temps, nos deux voitures se trouvant dans la caravane vont tout au long du parcours, distribuer chaque jour 5 000 objets de communication (un bracelet) sur lequel la CGT, la solidarité et la NVO y sont gravées. Un petit bulletin d'adhésion accompagne l'objet et ceci pendant 21 jours. Le lendemain, c'est l'étape Maçon/Saint-Étienne qui a attendu nos camarades. Cette prouesse ne peut se faire sans une équipe de militants qui y consacrent une part de leurs congés et de leur temps syndical. Pendant trois semaines, ils vivent au rythme du chrono du tour. Lever à 5h30 pour ensuite préparer les véhicules, effectuer les contrôles de sécurité, installer le stand NVO sur le parcours et départ de la caravane à 10 h pour 7 h de défilé, de rencontre d'une population en liesse. Enfin le soir, après encore de la route pour aller à l'hôtel, le nettoyage des véhicules, recharger en gooddies, ce n'est qu’après 20h30 – autour d'un repas – qu'ils peuvent prendre un repos bien mérité et ceci, pendant 21 jours.