Marche solidaire des migrants

Dimanche 17 juin 2018, la marche solidaire organisée par l’Auberge des migrant, association qui vient en aide aux migrants à Calais, faisait étape à Paris.

Différentes organisations ont défilé dimanche à Paris, pour soutenir la démarche de l’Auberge des migrants et pour dénoncer le « délit de solidarité »

La question de l'accueil des réfugiés ou du traitements des migrants a été un point noir des exécutifs français, jusqu'à atteindre des sommets récemment. La France tient de beaux discours par la voix de son président, mais rien dans les actes n'est réalisé.

Différents citoyens sont poursuivis pour avoir aider des migrants, leur avoir proposé un abri, les avoir aider à voyager. La solidarité a été criminalisée.

L’Auberge des migrants, via cette marche, demande l’ouverture de centres d’accueil inconditionnel, la fin du « délit de solidarité » et des autres entraves au travail des citoyens et des organisations d’aide aux migrants.

Demander l’asile en Europe – et l’obtenir – relève d’un véritable parcours du combattant – le règlement de Dublin générant d’importantes difficultés administratives et humaines. La CGT a donné un avis au CESE sur cette question : http://cgt.fr/IMG/pdf/20180530_lettrecese_n55_lettreinfo_sr_rc.pdf

Le nombre d’enfants réfugiés a été multiplié par deux entre 2005 et 2015. Parmi les 164 000 réfugiés et migrants entrés en Europe en 2017, 29 000 sont des enfants.

En 2017, le nombre de réfugié a atteint le triste record de 68,5 millions de personnes soit 3,1 millions de personnes de plus qu’en 2016. Dans le monde, une personne sur 110 est déplacée selon le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies.

Ce mercredi 20 juin 2018, c’est la journée mondiale des réfugiés organisée par l’UNHCR. La France devait accueillir un peu plus de 30 000 réfugiés cette année, elle n'en a recueilli que 4 000.