Vendredis de la colère

Vendredi de la colere, Paris 23 avril 2021

Vendredi de la colere, Paris 23 avril 2021
Vendredi de la colere, Paris 23 avril 2021
Vendredi de la colere, Paris 23 avril 2021
Dans les revendications qui poussent les salariés, intermittents et autres professionnels du monde de la culture - mais pas uniquement- à se mobiliser, la réforme de l'assurance chômage préparée par le gouvernement est en bonne place.
La réforme prévue par le gouvernement ferait diminuer les droits mensuels de plus d'un million de personnes. Et le seuil d'accès serait durci, privant des milliers de personnes de leur droit au chômage, principalement des jeunes.
Les travailleurs du monde de la culture sont frappés de plein fouet par cette volonté de réforme à laquelle s'ajoute une situation de précarité depuis plus d'un an, que le gouvernement menace de renforcer si l'année blanche n'est pas renouvelée…
Toutes les professions sont touchées par les effets de la crise sanitaire : avec les fermetures des lieux de culture et les confinements à répétition, plus les couvre-feu et les interdictions de se déplacer ou de recevoir des groupes.
Les intermittents ne sont toujours pas pris en compte dans la perspective d'un été 2021 qui ne sera toujours pas revenu « à la normale ». Les difficultés pour ces travailleurs sont doublés d'une attaque sur l’assurance chômage et l'épée de Damoclès de l'année blanche qui ne serait pas renouvelée. Le gouvernement oppose un silence tragique aux questions posées par les organisations syndicales.
Afin de mettre en lumière les situations des intermittents et du monde de la culture, les organisations syndicales ont mis en place ces vendredis de la colères où les professionnels battent le pavé parisien et interpellent le gouvernement pour avoir des réponses.
Avec les intermittents, les vendredis de la colère mobilisent aussi des syndiqués et salariés qui manifestent pour leurs droits. Ici, le comité national des privés d'emploi et précaires de la CGT mobilisé.
La réforme de l'assurance chômage prévue n'est pas seulement une entrave aux droits des professionnels du monde de la culture, mais va toucher toutes les professions et tous les salariés qui pourraient être touchés par ce recul des droits.
Tant que le gouvernement n'aura pas répondu aux questions des professionnels de la culture et n'aura pas laissé tomber son projet de réforme de l'assurance chômage, les vendredis de la colère se succèderont pour interpeler, alerter et dénoncer la casse sociale, qui semble être le seul mantra du gouvernement, même en temps de crise.