
A Rennes, l'heure n'est pas à la résignation
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Employés de la maintenance, de l'hôtellerie-restauration, agents de sécurité, mais aussi intermittents du spectacle, près de 600 des 17 000 salariés de Disneyland Paris étaient en grève ou en débrayage mardi 23 mai, pour des hausses de salaire et de meilleures conditions de travail.
Un mardi noir pour la direction du parc de loisirs qui a dû rembourser nombre de billets à ses clients, privés de spectacles ou bien d'accès à certaines animations et attractions, faute de personnel suffisant pour en assurer la bonne marche. « Et ce n'était que l'acte 1 de la mobilisation » prévient Fabien Beiersdorff, responsable de la CGT Disneyland Paris qui annonce un deuxième mardi noir, le 30 mai, plus puissant encore et plus rassembleur que le premier.
Cette mobilisation historique par son ampleur et par la diversité des catégories salariales qu'elle a rassemblées n'a pourtant pas été improvisée. « Pour faire monter la sauce » la CGT a travaillé quatre mois en amont à fédérer les salariés des divers secteurs en lien permanent avec les fédérations CGT du commerce et services, de la CGTspectacle et avec les autres syndicats de Disney (CFDT, UNSA, CFTC, CFECGC). « Nous voulions une mobilisation d'ampleur de salariés sur leur lieu de travail et pas, comme nous l'avons fait par le passé, une grève de militants syndicaux plantés devant la gare de Marne-la-Vallée», explique Fabien Beiersdorff, en se félicitant des premiers résultats de cette stratégie syndicale. « Se figurer les traditionnels Mickey et Donald remplacés par 500 salariés armés de banderoles, sifflets, tambours et pancartes revendicatives qui défilent bruyamment, toute la journée durant, sous les yeux médusés des clients et bien souvent, sous leurs chaleureux applaudissements », décrit-il.
Ce spectacle inédit au pays de Mickey devrait finir par convaincre la direction de Disney – jusqu'ici restée sourde aux demandes des syndicats – de passer à la table des négociations. Seule certitude à ce stade : « ce mouvement social sans précédent ne fait que commencer », assure Fabien Beiersdorff
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