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ÉDUCATION

Éducation : la colère virale des « stylos rouges »

15 janvier 2019 | Mise à jour le 15 janvier 2019
Par | Photo(s) : Jacques Demarthon / AFP
Éducation : la colère virale des « stylos rouges »

Manifestation des stylos rouges devant le Panthéon le 12 janvier 2019. JACQUES DEMARTHON / AFP)

La protestation contre la politique éducative de Macron gagne du terrain comme en témoignent sur Facebook près de 64 000 profs, administratifs, et personnels techniques de l'Éducation qui s'estiment « oubliés » du ministère et revendiquent une revalorisation de leurs métiers « tant mis à mal ».

Ils sont professeurs des écoles de collège (PE) de lycée (PL) et de lycée professionnel (PLP), de l'enseignement supérieur, mais aussi d'autres professions administratives ou techniques (CPE, AESH, ATSEM, personnels de santé et du social, médecin, psychologue, assistants sociaux, notamment). Leur mobilisation « 2,0 » est née le 12 décembre, deux jours après l'allocution présidentielle en réponse aux Gilets jaunes.

Une mobilisation à côté des syndicats

Elle s'est constituée sur internet en dehors des puissants syndicats de l'Éducation. Mais pour autant, ce n'est pas une mobilisation en opposition aux syndicats. En effet, ces professionnels estiment que « les mouvements proposés par les syndicats ne suffisent plus car le gouvernement les affaiblit en faisant la sourde oreille depuis des années face à leurs luttes et actions ».

Dans un manifeste publié sur Twitter, les « Stylos rouges qui représentent jusqu'à présent près de 6 % de l'ensemble des 880 000 enseignants avancent 20 revendications dont les deux premières sont le « dégel du point d'indice » et « une augmentation des salaires à hauteur des diplômes [bac+5] ».

Dans un communiqué le 8 janvier la CGT Éduc'action qui apporte un soutien implicite à ce mouvement dans lequel sont impliqués des militants et syndiqués CGT, affirme être « engagée dans tous les cadres unitaires susceptibles de faire converger les luttes contre les contre-réformes du gouvernement ».