
Les AED et AESH ne veulent plus être les parents pauvres de l'école
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Manifestation des stylos rouges devant le Panthéon le 12 janvier 2019. JACQUES DEMARTHON / AFP)
Ils sont professeurs des écoles de collège (PE) de lycée (PL) et de lycée professionnel (PLP), de l'enseignement supérieur, mais aussi d'autres professions administratives ou techniques (CPE, AESH, ATSEM, personnels de santé et du social, médecin, psychologue, assistants sociaux, notamment). Leur mobilisation « 2,0 » est née le 12 décembre, deux jours après l'allocution présidentielle en réponse aux Gilets jaunes.
Elle s'est constituée sur internet en dehors des puissants syndicats de l'Éducation. Mais pour autant, ce n'est pas une mobilisation en opposition aux syndicats. En effet, ces professionnels estiment que « les mouvements proposés par les syndicats ne suffisent plus car le gouvernement les affaiblit en faisant la sourde oreille depuis des années face à leurs luttes et actions ».
Dans un manifeste publié sur Twitter, les « Stylos rouges qui représentent jusqu'à présent près de 6 % de l'ensemble des 880 000 enseignants avancent 20 revendications dont les deux premières sont le « dégel du point d'indice » et « une augmentation des salaires à hauteur des diplômes [bac+5] ».
Dans un communiqué le 8 janvier la CGT Éduc'action qui apporte un soutien implicite à ce mouvement dans lequel sont impliqués des militants et syndiqués CGT, affirme être « engagée dans tous les cadres unitaires susceptibles de faire converger les luttes contre les contre-réformes du gouvernement ».
#lesstylosrouges #RMC #revendications #Bourdindirect #14K pic.twitter.com/Glo97nodXe
— Les Stylos Rouges [@stylos_les] 18 décembre 2018
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