20 décembre 2024 | Mise à jour le 20 décembre 2024
Sortie victorieuse du scrutin en 2021, la CGT a remporté les élections 2024 dans les très petites entreprises et chez les particuliers employeurs avec 27,64 % des voix (contre 26,40 % en 2021), soit 13 points devant la CFDT (14,86 %), arrivée deuxième, l'Unsa (14,38 %) et FO (11,69 %). Seul point noir, la participation, qui recule à nouveau de plus d'un point, à 4,09 %…
La CGT conforte sa place de première organisation représentative des salariés des très petites entreprises (TPE), avec 27,64 % des voix, soit 13 points d’écart avec la CFDT. L’Unsa et FO recueillent respectivement,t 14,38% et 11,69% des voix. Le scrutin qui s’est tenu entre le 25 novembre et le 9 décembre 2024 permet de déterminer la capacité des syndicats à négocier au niveau des branches comme au niveau interprofessionnel. Il définit aussi la composition des commissions paritaires régionales interprofessionnelles(CPRI) et le nombre de conseillers et de conseillères prudhomaux. Un bémol toute fois, la participation, qui est en recul cette année et s’établit à 4,09 %, soit plus d’un point de moins qu’en 2021, et représente 218926 salariés.
De nouveaux droits pour toutes et tous
Dans un communiqué, la CGT pointe le rôle des pouvoirs publics en la matière : peu d’information auprès des salariés, non inscription de certains électeurs et électrices, non réception des courriers pour voter, difficultés d’accès au vote en ligne etc. Un sondage dévoilé par la CGT en octobre 2024, montre même que plus de 50% des salarié.es des TPE n’étaient même pas au courant de ces élections. « Ce faible taux de participation est bien sûr une déception, commente Catherine Giraud, secrétaire confédérale de la CGT en charge du dossier, mais nous nous réjouissons de la confiance que les salariés nous accordent dans un contexte économique et social qui n’est pas facile, ce vote renforce notre détermination à gagner des augmentations de salaire pour toutes et tous, la sixième semaine de congés payés et un droit aux vacances, aux activités culturelles et à la pratique d’une activité sportive de qualité comme le permettent les comités sociaux et économiques pour tous les autres salariés. »