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Guadeloupe: la CGT regrette que le gouvernement "opte pour la répression"

24 novembre 2021 | Mise à jour le 24 novembre 2021
Par et
La CGT a regretté lundi que le gouvernement « opte pour la répression et l’affrontement » en Guadeloupe et exigé qu’il « ouvre le dialogue » , après une semaine de mobilisations émaillées de violences.

Plutôt que de chercher « des solutions justes pour le personnel non vacciné » , le « gouvernement préfère renvoyer des centaines de personnels chez eux dans un moment de forte tension hospitalière, mettant les effectifs encore plus sous tension et privant de salaire les personnels concernés » , accuse la confédération dans un communiqué. Elle indique que selon la CGT de Guadeloupe « sur le seul CHU de Pointe-à-Pitre, près de 700 soignants ont été mis à pied sur un total de 3000 personnels. Nous réaffirmons que la coercition en matière vaccinale ne peut pas être la solution et estimons qu'il est primordial de convaincre les soignants plutôt que de les contraindre. Toute autre attitude augmente le ressentiment et fait courir le risque de stigmatiser une profession pourtant déjà bien éprouvée. » 

Et alors que l’élargissement du mouvement au-delà du secteur de la santé « est avant tout révélateur du profond malaise social que traverse toute la population de l’île », le gouvernement « choisit la voie de la répression et du tout sécuritaire » , en faisant appel à des renforts policiers dont des unités d’élite du GIGN et du Raid.

Plus tôt dans la journée, le secrétaire général de Force ouvrière Yves Veyrier avait appelé lors d’une conférence de presse à s’attaquer « sérieusement » aux questions économiques et sociales sous-jacentes à la contestation en Guadeloupe et en Martinique, où le mouvement fait tâche d’huile.

Selon lui, « la priorité doit être de résoudre les problèmes sociaux, économiques dans ces départements ». « Ce sont des questions qui ne justifient en rien les exactions et violences quelles qu’elles soient » mais il faut y « répondre sérieusement, en termes d'emplois, de qualité de l'emploi, de perspectives pour les jeunes aussi », a-t-il souligné.