
La CGT solidaire de Sébastien Menesplier
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Des militants pro-démocratie manifestaient avec des parapluies jaunes dans les rue de Hong Kong le 28 septembre 2016 pour l’anniversaire de la Révolution des parapluies de 2014.
« Désolé, la Confédération ne peut plus continuer. » C'est en ces termes que le président de la HKCTU, Nai-yuen Wong, a annoncé, le 16 septembre, la dissolution prochaine de la Confédération syndicale de Hong Kong, prévue lors d'une dernière Assemblée générale extraordinaire le 3 octobre prochain. Une fin brutale pour la première organisation syndicale hongkongaise, fondée en 1990 et regroupant à ce jour quelque 90 syndicats et 190 00 membres, que le dirigeant hongkongais explique par « les menaces qui pèsent sur la sécurité de ses membres ».
C'est que, depuis l'adoption d'une loi dite de « sécurité nationale » en 2020, laquelle faisait suite à des mois de manifestations prodémocratiques, la chasse aux opposants est ouverte dans l'ancienne colonie britannique. Étudiants et/ou organisateurs de manifs, partis démocrates et indépendantistes. Syndicalistes aussi.
« La présidente [de la HKCTU, NDLR] Carol Ng, a été internée en 2020 pour “complot en vue de subvertir l'État” après avoir soutenu des candidats pro-démocrates et le secrétaire général Cheuk-Yan Lee purge une peine de 1 an et 8 mois pour organisation et incitation à la participation à des rassemblements non autorisés », rappelle Sylvain Goldstein, conseiller confédéral CGT pour la région Asie-Océanie.
Et la dernière accusation en date ne fait pas dans la dentelle. Le Wen Wei Po, journal local pro-Pékin comme tous ceux qui restent d'ailleurs depuis la disparition du dernier quotidien d'opposition en juin, accusant tout simplement la HKCTU de « collusion avec des forces étrangères par le biais de son affiliation à la Confédération syndicale internationale », CSI dont est également membre la CGT.
Difficile de ne pas voir dans tout cela l'acharnement du gouvernement de Xi Jinping à faire taire toute voix dissonante dans la République « populaire ». « Officiellement, il n'y a pas pression de la part de la Chine, mais à partir du moment où l'on supprime le principe du “Un pays, deux systèmes”, le gouvernement hongkongais aligne son droit et applique la loi de sécurité nationale qui est une loi chinoise », s'inquiète Sylvain Goldstein.
Alignement qui n'augure rien de bon pour les travailleurs, la population de la Région administrative spéciale de Hong Kong, c'est son nom officiel, dans son ensemble. « Pour les travailleurs, cela signifie une suppression de tous les droits et de toutes les protections », souligne en effet le syndicaliste de la CGT, qui rappelle que, si à Hong Kong, ces derniers bénéficiaient de « sept des huit conventions fondamentales de l'OIT dont celle sur la liberté syndicale, la Chine n'a ni reconnu ni ratifié ces conventions et est toujours avec un syndicat unique qui est en fait un appendice du gouvernement et dont les représentants, dans les entreprises où il existe, sont soit le DRH soit le patron de l'entreprise. »
Difficile de revendiquer dans ces conditions. Surtout quand « toute tentative d'organisation de mouvement social, de création de syndicat indépendant se traduit systématiquement par des emprisonnements et que les orientations de ce syndicat unique sont décidées et votées par le Parlement chinois ». Les promesses des autorités chinoises à l'OIT de respecter ses conventions sont bien loin.
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