À Tours, l’ombre de la délocalisation chez STMicroelectronics
Plusieurs centaines de personnes se sont mobilisées à Tours (37), ce jeudi 12 décembre, pour dénoncer la casse de l’emploi qui frappe tout particulièrement l’industrie,... Lire la suite
Inconcevable ! Alors que l’Europe est devenue l’épicentre de l’épidémie de Covid 19 et connaît des difficultés d’approvisionnement en matériel médical, le groupe Luxfer (détenu par des fonds d'investissement tels que Fidelity, Blackrock) veut entreprendre la démolition de la dernière usine de fabrication de bouteilles de gaz respiratoires à Gerzat (Puy-de-Dôme). Une démolition qui parachèverait la liquidation de ce site entreprise depuis 2018. Luxfer a décidé « de licencier tous les effectifs de l'entreprise provoquant ainsi la fin de la production de bouteilles de gaz respiratoire pour créer une pénurie, forçant ainsi ses clients à acheter des produits de plus basse qualité à un prix plus élevé » , dénoncent la CGT et CFDT .
Désormais et alors que le confinement est devenu la règle, les ex-salariés du site ont levé l’occupation de leur usine démarrée le 20 janvier dernier pour éviter que des bulldozers détruisent leur outil de travail. Mais, ils » exigent de la Préfecture qu'elle prenne toute responsabilité qui est la sienne dans la poursuite de la protection du site, de l'outil de travail, des salariés et de leurs représentants, dans la perspective de la nationalisation de l'entreprise, afin de répondre aux besoins urgents et vitaux imposés à tous par la crise sanitaire« .
Les ex-salariés de Luxfer dénoncent depuis des mois les risques de pénurie ou de qualité sur l'approvisionnement en bouteilles d'oxygène médical et ARI (appareil respiratoire individuel) pompier européen. « Il est dans l'intérêt général de garder sur le territoire national la maîtrise de nos productions d'équipement de sécurité (pompier et médical). En tant que seul producteur européen de bouteilles d'oxygène médical, la France a une responsabilité envers ces citoyens mais aussi envers l'ensemble de la communauté européenne. Pourtant, l'État se réfugie derrière le droit de propriété pour ne pas avoir à nationaliser cette entreprise, peu importe le risque qu'il fait courir à la population française et européenne » , dénoncent-ils.
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