Jean Castex entend-il violer le droit européen ?
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Rendez-vous était donné samedi 1er février pour mobiliser à propos d'un anniversaire bien particulier, celui des 75 ans d’un texte que le gouvernement veut faire disparaitre au printemps. Car la fameuse ordonnance de 45, malgré son grand âge et ses nombreuses révisions, reste toujours d’actualité alors que l’exécutif entend purement et simplement l’abroger.
Face à cette menace, le collectif interprofessionnel Justice des Enfants a choisi de se mobiliser et d’alerter. Au sein de ce collectif, le Syndicat des avocats de France, le Syndicat de la magistrature, la FSU, Solidaires et la CGT pour les syndicats. Mais aussi la Ligue des droits de l’Homme, le Génépi, et la section française de l’Observatoire international des prisons dans les associations notamment.
Samedi 1er février, un rassemblement était organisé place de la République, par le collectif, pour informer sur le projet gouvernemental d’abrogation de l'ordonnance et de volonté de création d’un « code de la justice pénale des mineurs », le tout sans concertation avec les professionnels et les associations ou véritable débat parlementaire.
Et avec ces questions de fond, de choix de société et d'organisation du système de protection de l'enfance, vient s’ajouter la question désormais classique – comme dans toutes les administrations publiques – du manque de moyens. Avec une organisation qui achève de valider les manques structurels de personnel et de finances, contrairement à ce que les textes de loi demandent, la volonté d’externaliser et privatiser les services judiciaires est assumée.
À ce titre, le groupe SOS, dont le fondateur et président du directoire est un haut responsable du parti En Marche, et soutien affirmé et affiché d'Emmanuel Macron, a remporté des marchés pour la création de centres pour les mineurs.
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