Lidl : quand le management détruit

La machine à broyer les âmes Connus depuis des années, les ravages du management chez Lidl sont désormais en passe d'être reconnus. En juillet 2014, un employé de Lidl Rungis mettait fin à ses jours juste après l'annonce du non-renouvellement de son contrat. Sept ans plus tard, un arrêt de la Cour d'appel de Paris daté du 28 mai 2021 condamne Lidl pour « faute inexcusable » suite à ce suicide. En juillet 2018, Lidl a aussi été condamné pour faute inexcusable à la suite du décès d'un de ses employés, Yannick Sansonetti, qui s'est pendu en mai 2015 dans l'entrepôt logistique Lidl de Rousset (Bouches-du-Rhône). Or, sur cette affaire, Lidl est à nouveau mis en examen, cette fois pour harcèlement moral et homicide involontaire et ce depuis le 9 septembre 2021. En 2017, l'émission Cash Investigation diffusée sur France 2 avait révélé cette affaire au grand public, avec notamment la mise en exergue des conditions de travail épouvantables. On y voyait des salariés robotisés, un casque leur dictant des commandes vocales à exécuter à un rythme infernal. Et les journalistes de démontrer scientifiquement les dégâts de santé qu'un tel travail occasionnait sur les individus à moyen terme avec au bout du chemin la démission ou le licenciement pour inaptitude… Yannick*,

La lecture de cet article est réservée aux abonnés
Le saviez-vous ?
La Vie Ouvrière et nvo.fr c'est l'information sur le travail et les luttes sociales. Indépendants des grands groupes de presse, c'est grâce à ses abonnés que la Vie Ouvrière et nvo.fr peuvent vous rendre compte des réalités du monde syndical et social. Soutenez l'entreprise de presse de la CGT. Abonnez-vous !
À partir de 5 € par mois