4 juillet 2018 | Mise à jour le 5 juillet 2018
Combattre le racisme, au quotidien, dans les villes, les entreprises… La CGT organisait, samedi 30 juin, un festival national sur ce thème, à Nîmes (Gard). Une journée confédérale à laquelle toutes les organisations de la CGT étaient invitées, ponctuée de débats avec des témoins et des militants de terrain, de moments musicaux et où l'on pouvait consulter une exposition sur ce thème.
De nouveau et comme trop souvent, c'est dans une séquence particulièrement lourde en termes de racisme et d'immigration que s'est tenu le 30 juin dernier, dans le beau lieu culturel de la Paloma à Nîmes (Gard) le festival organisé par la CGT contre le racisme. Lourd, d'abord parce que la Méditerranée et la frontière franco-italienne se sont une nouvelle fois transformées en cimetière pour des réfugiés des guerres militaires ou économiques en quête du droit de vivre. Et cela après l'errance de plusieurs bateaux de sauvetage en mer (tel l'Aquarius) affrétés par des organisations de la société civile, auxquels l'Italie et la France ont refusé l'accès à leurs ports, en dépit de propositions corses de les recevoir.
Réfugiés : hors d'Europe
Ensuite, parce que venaient d'avoir lieu deux réunions d'urgence d'États membres de l'Union européenne (UE) sur les migrations vers l'Europe, comme s'il s'agissait d'un danger imminent non pour les réfugiés mais pour l'UE. Pourtant, alors que 65 millions d'êtres humains sont contraints à l'exil, les pays les plus riches, ceux de l'OCDE, n'en accueillent que 9 %, et l'Europe, qui en a accepté un peu plus d'un
