A la PJJ, la colère continue de répondre au mépris
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Le secrétaire général CGT de cette usine des Yvelines, Farid Borsali, est accusé d’avoir agressé physiquement et insulté un contremaître le 27 septembre 2016, ce qu’il conteste.
Condamné en juillet 2017 à six mois de prison avec sursis, il a fait appel et devait être jugé mercredi mais l’affaire a été renvoyée, le planning de l’audience ne permettant pas d’avoir assez de temps pour examiner l’affaire, a estimé la cour.
Drapeaux syndicaux et banderoles « Halte à la répression syndicale », des salariés d’autre sites de PSA, de Renault, des postiers et des cheminots se sont regroupés peu avant l’audience devant la cour d’appel, scandant : « La force des travailleurs, c’est la grève. »
Philippe Martinez (CGT), Pierre Laurent (PCF), Gérard Filoche (GDS), Nathalie Arthaud (LO) ont, entre autres, pris la parole, régulièrement applaudis par la foule : « Nous ne sommes pas des voyous quand on défend les travailleurs ! » a notamment lancé M. Martinez.
« Pour nous c’est une affaire montée de toutes pièces », a assuré, Jean-Pierre Mercier, délégué central CGT chez PSA. « Aller sur le terrain juridique, c’est essayer de casser le moral des militants CGT », a-t-il affirmé, évoquant la « remise en cause des 35 heures »à l’usine de PSA Vesoul, à laquelle s’oppose le syndicat.
Sollicitée par l’AFP avant le procès, la direction de PSA n’avait pas souhaité s’exprimer, expliquant n’avoir « rien à voir » avec le dossier. À l’occasion de la première instance, le directeur des relations sociales du groupe avait ainsi affirmé: « Ce n’est pas PSA qui a porté l’affaire devant les tribunaux » mais la victime, « un cadre qui s’est fait retourner deux doigts ».
Les relations entre la direction du groupe automobile et la CGT sont notoirement mauvaises depuis plusieurs années.
Dans la même usine de Poissy, neuf salariés, dont huit délégués CGT, ont été condamnés à cinq mois de prison avec sursis en décembre par le tribunal correctionnel de Versailles, pour séquestration et violences en réunion sur un chef d’équipe en février 2017. Les salariés, qui contestent toute violence et parlent d’une entrevue de « 17 minutes », ont fait appel.
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