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Place de la Concorde à Paris, le 16 mars 2023
« On a réussi à être majoritaire dans la population, 9 actifs sur 10 sont contre cette réforme et maintenant le gouvernement passe par une procédure anti démocratique, on n'en restera pas là ! » , tonne Thomas Vacheron, en route en cette fin d'après-midi du jeudi 16 mars vers la mobilisation spontanée organisée place de la Concorde à Paris,en face de l’Assemblée Nationale, en réaction aux annonces du gouvernement. Pour le dirigeant confédéral de la CGT, les choses sont claires : »On ira jusqu'au retrait ». Au terme d'une matinée de valses hésitations, l'exécutif annonçait quelques heures plus tôt dégainer l'article 49.3 de la Constitution qui permet une adoption du texte sans vote, tout en s'exposant à une motion de censure.
« Tout au long de l'examen du texte de loi, le gouvernement a fait le choix du passage en force : procédures accélérées, refus de passer au vote sur les amendements, pressions sur les élus.es ou les groupes, concessions à la droite« , a déploré la CGT dans un communiqué. Un passage en force qui résulte d’une très grande faiblesse, la majorité présidentielle ayant échoué à réunir suffisamment de voix parmi les députés, singulièrement du côté des Républicains : » le gouvernement est ultra fragilisé, nous avions déjà dit que nous n'étions pas dans la même situation que lors du mouvement contre la réforme des retraites sous Sarkozy en 2010 car le gouvernement est plus faible, décrypte Thomas Vacheron, le fait qu'il n'ait pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale était un indicateur fort et on aussi fait encore plus fort qu'en 2010 en nombre de manifestants ! Plus historique encore, c'est le nombre de grévistes dans le privé et ca a fini par se voir ! On n'en restera évidemment pas là ! ». Réunie jeudi 16 mars au soir au siège de la CGT, l’intersyndicale a appelé à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations le jeudi 23 mars prochain. « Forte du soutien de la grande majorité de la population, mobilisée depuis des semaines, l'intersyndicale continue à exiger le retrait de cette réforme, en toute indépendance, dans des actions calmes et déterminées« , déclarait Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT en charge des retraites, au sortir de l’intersyndicale. Message reçu, dès lendemain, des actions de blocage avaient lieu sur le périphérique parisien et la CGT annonçait la mise à l’arrêt de la raffinerie TotalEnergies de Normandie.
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