
Vidéo - 8 mars 2022 : déferlante féministe à Paris
Une "déferlante pour l'égalité" et contre les violences sexistes: à Paris mardi 8 mars quelque 35.000 personnes ont marché pour "exiger des moyens contre les violences... Lire la suite
Des milliers de manifestants ont défilé ce dimanche 8 mars à Paris et en région à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes. Contre la réforme des retraites et ses effets négatifs pour les femmes, contre les violences sexuelles et les féminicides, les mots d'ordre couvraient la palette des injustices dont les femmes sont victimes. Reportage à Paris.
Dans la capitale, des dizaines de milliers de personnes ont défilé de la place d'Italie vers la place de la République, derrière une banderole proclamant « on arrête toutes » — mot d'ordre d'une « grève féministe » qui entend montrer que « quand les femmes s'arrêtent, tout s'arrête ».
À Rennes, selon l'AFP, les manifestants étaient 3 000 à 6 000, selon la préfecture et les organisateurs. À Lyon, les manifestantes s'étaient réunies place Bellecour. À Strasbourg, quelque 800 personnes, selon la préfecture, ont défilé aux cris de « solidarité avec les femmes du monde entier ». Des pancartes appelaient à jeter le « patriarcat au fond du Rhin ».
À Paris, certaines participantes s'étaient vêtues d'un bleu de travail et d'un fichu rouge, les attributs du personnage emblématique « Rosie la riveteuse », « icône de toutes les travailleuses invisibles ».
À 15 h 40 — heure théorique où les femmes cessent d'être rémunérées compte tenu des écarts de salaires entre les sexes —, elles ont jeté leurs gants de ménage, manière de protester contre ces inégalités salariales et de répartition du travail domestique. Parmi les autres manifestations notables ce dimanche, des militantes féministes ont déployé une banderole au pied du Panthéon, proclamant « Aux femmes, la matrie reconnaissante ».
Du Pakistan à la Belgique en passant par l'Asie centrale, des milliers de femmes et d'hommes ont manifesté dimanche à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, même si de nombreux rassemblements avaient été annulés en raison de l'épidémie de coronavirus. (Par AFP)
Des milliers de femmes ont défié la société ultrapatriarcale du Pakistan dans plusieurs villes, aux cris de « Donnez-moi ce qui est à moi » et « Nous voulons la liberté ».
À Islamabad, des conservateurs leur ont lancé des bâtons et des pierres, blessant certaines et forçant d'autres à se mettre à l'abri jusqu'à ce que la police intervienne.
À Manille, des centaines de femmes et d'hommes ont brûlé une effigie du président philippin Rodrigo Duterte, accusé de misogynie.
Les femmes avaient été à l'avant-garde de la contestation qui a abouti à la chute de Omar el Béchir. Onze mois plus tard, des dizaines de militantes soudanaises ont exprimé leur déception devant le ministère de la Justice à Khartoum.
La police kirghize a arrêté des dizaines de manifestantes — officiellement pour les protéger — après que des hommes masqués les eurent attaquées, selon un correspondant de l'AFP. Les assaillants ont arraché leurs pancartes et leur ont lancé des œufs avant de prendre la fuite.
Environ 6 300 personnes ont manifesté à Bruxelles dimanche. Une des associations participantes, le Collecti. e. f 8 mars, a appelé les femmes de Belgique à arrêter toute forme de travail les 8 et 9 mars, sous le slogan « On s'arrête toutes, on arrête tout, on s'arrête partout », afin de dénoncer les inégalités et la discrimination.
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En amont de la grève féministe du 8 mars, la CGT a mené une vaste consultation baptisée #MonTravailLeVautBien sur les métiers très féminisées du soin et du lien. Plus de... Lire la suite