Le retour des flibustiers
Le groupe de rock La vigie du pirate repart à l’abordage. Le 1er juin, les flibustiers s’emparent de la péniche Antipode à Paris, avant de livrer un nouvel album d’ici la... Lire la suite
Klô Pelgag, née en Gaspésie, à deux heures de Montréal, se partage entre le Québec et la France où se trouve son label indépendant Zamora. Du coup, dès qu'elle sort un album, on en profite pour la voir en concert. Pour son dernier opus, L'étoile thoracique, elle s'est entourée d'une vingtaine de musiciens pour nous livrer une pépite d'album. Les ferrofluides-fleurs nous transportent dans les champs magnétiques comme Le sexe des étoiles nous balade dans une poésie finement maîtrisée que les violons subliment.
Elle nous avait déjà épatés avec son précédent CD, L'alchimie des monstres, où derrière des airs plutôt enjoués se cachaient des démons. Là, la gravité pointe encore comme dans Samedi soir à la violence qui évoque la maladie d'Alzheimer – « S'il te plaît ne m'oublie pas, souviens-toi au moins de moi ! ». Cet album confirme le talent de Klô Pelgag avec des envolées étonnantes tant vocales – sa voix module incroyablement les aigus – que musicales, où les violons et les cuivres nous transportent dans un univers poétique des plus originaux. Pour l'avoir vue sur scène, on peut affirmer que les concerts qui s'annoncent vont emballer le public.