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Journée d'étude CGT sur la mine de Salau
On sent la frustration à l'heure de la revue de presse : les titres locaux font écho à l'initiative des “anti-mines”, en marche vers Toulouse pour alerter des risques de pollution aquatique qu'une réouverture de la mine de Salau provoquerait dans le Salat et la Garonne. Sans compter que les élus expriment, à une large majorité, leur méfiance à l'égard du projet, et que les services de l'Etat renouvellent à l'envi leur inscription aux abonnés absents. “On doit se positionner dans cette bataille médiatique, pour faire connaître nos arguments et permettre un équilibre des débats, déclare Didier Mezin, le secrétaire général de l'union départementale CGT de l'Ariège. Notre intervention est celle, raisonnée, d'une organisation syndicale qui porte un projet responsable, respectueux des citoyens, des salariés et de l'environnement.”
La CGT ariégeoise planche sur la réouverture de la mine depuis trois ans, date du dépôt d'octroi du Permis Exclusif de Recherches Minières (PERM) accordé en octobre 2016 : “C'est le premier projet industriel que le Couserans connaît depuis 40 ans, affirme Jean-Jacques Martin pour l'union locale de Saint-Girons. Notre territoire compte 3 300 demandeurs d'emploi, un taux de chômage à plus de 13% et un taux de pauvreté supérieur à 20%. Le tourisme et les services, que l'on présentait comme des alternatives, ne remplacent pas les emplois industriels. Ils ne permettent pas à la population du Couserans de vivre et travailler dignement.” Le tour de table réunit des militants du département, de la région et de la confédération. Ils représentent les fédérations Mines Energie, Métallurgie ou Cheminots. Ils animent le collectif Industrie à l'échelon confédéral, à l'instar de Nadia Salhi : “La CGT mène depuis plus d'un an une campagne articulée autour de la reconquête industrielle, explique-t-elle. Le projet de rouvrir cette mine de tungstène est porté par l'union départementale. Il est soutenu par la confédération parce qu'il répond aux trois critères que la CGT promeut en matière de politique industrielle : exigence économique, sociale et environnementale.”
Tandis que les militants décident d'un plan de travail médiatique, les énergies convergent pour préciser un peu plus encore le projet à l'échelle de la filière. Les compétences de chaque métier sont sollicitées pour creuser les questions d'exploitation, de transformation, de traitement et de valorisation de ce minerai, rare et non substituable, qui se classe parmi les métaux stratégiques. Essentiel à la technologie moderne et à l'industrie, particulièrement au secteur très midi-pyrénéen de l'aéronautique, le tungstène est pourtant importé depuis la Chine pour la totalité des besoins hexagonaux.

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