Au cœur des manifs… notre modèle social
Plusieurs dizaines de milliers de lycéens, étudiants, salariés, fonctionnaires et retraités ont manifesté mardi 9 octobre partout en France, pour la première fois depuis la... Lire la suite
C’est incontestablement une rencontre inédite qui s’est déroulée au siège de la CGT à Montreuil ce 17 mai. Réunis dans la même salle de presse, dirigeants syndicaux de la CGT, la FSU, Solidaires, l’UNEF, l’UNL, du Syndicat des avocats de France, militants associatifs et leaders politique de gauche ou de l’écologie ont lancé les « marées populaires » qui déferleront dans tout le pays le 26 mai prochain.L’objectif de cette journée sera triple: réaffirmer le soutien de toutes les organisations aux luttes sociales, tenter de faire reculer le gouvernement et présenter les alternatives des mouvements. « C’est une mobilisation historique, a souligné Willy Pelletier de la Fondation Copernic. Ce que Macron détruit c’est une forme de civilisation. Cette marée populaire va dire à Macron:
L’inventaire des motifs de cette mobilisation dressé par les organisateurs donne la mesure des chantiers de réformes que l’exécutif et le Medef ont entamé à marche forcée, poursuivant et aggravant des réformes antérieures telle que celle du code du travail: « politique d'austérité, destruction des droits des salarié.es, introduction de la sélection à l'entrée de l'université, casse des services publics, aggravation du sort des sans emplois, réorganisation aggravant les inégalités en matière d'accès à la justice, réforme fiscale favorable aux plus riches, loi répressive contre les migrant.es, priorité donnée au secret des affaires contre le droit à l'information, introduction de l'état d'urgence dans le droit commun, répression des mouvements sociaux et des jeunes des quartiers populaires, utilisation de l’égalité femmes-hommes comme simple outil de communication, sans moyens financiers, alors que les femmes sont les premières concernées par les régressions sociales… sans oublier une politique militariste au niveau international » , détaillent les 42 signataires de l’appel au 26 mai.
Dans un contexte de mobilisations sociales tous azimuts confrontées à cette frénésie réformatrice du gouvernement, le comité confédéral national de la CGT, réuni les 15 et 16 mai, a pris la décision de « construire cet appel avec d'autres organisations syndicales, associatives et politiques dans le respect des périmètres d'intervention et des prérogatives de chacune des organisations ». Tandis que les commentateurs ne voient dans cette mobilisation de 42 organisations qu’un attelage entre la CGT et la France Insoumise, la centrale syndicale a indiqué qu’elle entend rester « fidèle à ses principes d'indépendance tout en favorisant l'expression du plus grand nombre de citoyens ».
L’appel des 42 organisations est d’ailleurs explicite sur cette question, précisant: « dans le respect de nos champs d'interventions respectifs, nous voulons aller au-delà de toutes les mobilisations positives qui existent déjà et rassembler toutes les forces sociales, syndicales, associatives, politiques pour construire et réussir ensemble un grand rendez-vous citoyen ». Pour la CGT, « cet appel est complémentaire des autres mobilisations en cours, celles déjà programmées et celles à venir », notamment le conflit en cours à la SNCF, le mouvement dans les universités ou la journée de mobilisation de la fonction publique le 22 mai. « Il s’agit de rassembler la jeunesse, les retraités, les salariés en emploi et hors de l'emploi, les précaires ainsi que toutes celles et ceux qui, solidaires des luttes en cours, ne sont pas encore engagés dans l’action », explique la CGT dans un communiqué.
Plusieurs dizaines de milliers de lycéens, étudiants, salariés, fonctionnaires et retraités ont manifesté mardi 9 octobre partout en France, pour la première fois depuis la... Lire la suite
Plusieurs milliers de manifestants ont défilé ce jeudi depuis la place de la Bastille à Paris pour protester contre la politique du gouvernement et contre la réforme de la... Lire la suite