Le président du Medef de 1998 à 2005, héritier de la société d'investissement Wendel qui figure parmi les cinquante premières fortunes françaises avec un patrimoine professionnel de 1,5 milliard d'euros peut sabrer le champagne en compagnie de celui à qui il a confié la direction de son groupe. Les deux compères s’étaient vus redresser par le fisc à hauteur 29,4 millions d’euros pour le baron et de 44,2 millions pour son successeur.
Mais voilà que les procédures de redressement ont été invalidés, – c’est ballot – pour vice de forme. Ils ne doivent plus un radis à Bercy . Le plus écœurant, c’est que le vice en question est la non-communication, par l'administration fiscale, d'un document dont E. A. Seillière avait forcément connaissance puisqu’il s’agit des comptes d'une des sociétés personnelles de l’ancien patron des patrons.