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HOMMAGE
Aux funérailles de Madeleine Riffaud, des chants et de l'émotion
27 août 2018 | Mise à jour le 27 août 2018
Par
Lincoln Netiele
| Rédacteur
Alors que la rentrée universitaire approche à grands pas, les futurs étudiants et les professionnels dans l’enseignement supérieur ne cessent d'interpeler le ministère sur les graves problèmes que pose le système Parcoursup
Parcoursup fonctionne bien selon les propos de la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche. Très bien même, puisque les délais rencontrés par les inscrits seraient même dus à « une écoute et un accompagnement » nouveau, selon elle.
Si #Parcoursup fonctionne plus lentement c'est parce que, contrairement à l'an passé, on accompagne, on écoute, on aide les candidats et cela prend du temps. #Le79Inter
— Frédérique Vidal (@VidalFrederique) 22 août 2018
Pourtant les chiffres sont éloquents, à deux semaines de la rentrée, ce sont seulement 83 % des étudiants qui ont accepté une affectation et 62 000 n'en ont toujours aucune, dont 15 000 qui n'ont eu aucune réponse de la plateforme. Le ministère évoque même 47 000 autres cas qui sont « inactifs » sur le site Parcoursup…
De son côté l'Unef fustige un système moins efficace que le précédent, APB (Admission post-bac) et les retards de mise en place des rentrées dans les universités qu'il entraine, en plus du traitement réservé à des lycéens venus de quartiers défavorisés. Même la conférence des présidents d'université estime que le système est « trop lent ».
