Mobilisation salariale : deuxième round à Roissy CDG
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La suppression des effectifs dans cette filiale, née en 2013 de la fusion des compagnies Brit Air, Régional et Airlinair, devrait atteindre 40 % des effectifs, soit un peu plus de 1 000 postes supprimés sur environ 2 400 emplois, selon les syndicats.
Plusieurs dizaines de représentants du personnel venus de toute la France étaient présents depuis l'aube devant le siège social dont le portail a été cadenassé dans la nuit pour bloquer l'accès au bâtiment.
À 9 h, a commencé le CSE extraordinaire auquel plusieurs cadres n'ont pu accéder en raison du portail cadenassé et d'un feu de palette et de pneus allumés par les salariés, a constaté une journaliste de l'AFP. Le CSE s'est terminé peu avant 11 h.
Un seul représentant des salariés est entré pour participer à la réunion, Joël Rondel, le secrétaire du CSE (CGT). Les représentants du personnel ont décidé unanimement de ne pas participer à cette réunion lors de laquelle la compagnie a détaillé son plan, afin de protester contre la « disparition programmée » de la compagnie.
« Aujourd'hui on dénonce les 1 022 suppressions d'emploi, on dénonce l'arrêt de certaines lignes, on dénonce le transfert d'activité de notre périmètre vers Transavia » (compagnie low cost), a expliqué M. Rondel.
Selon les chiffres communiqués aux syndicats, le plan de la compagnie prévoit 1 022 suppressions d'emploi (en équivalent temps plein) dont 328 PNT (pilotes), 286 PNC (Stewart et hôtesses), 291 personnes à la maintenance, 119 salariés des services supports administratifs.
Deux sites de maintenance devraient fermer, à Morlaix et Lille.
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