Une marche pour gagner l’égalité
Soutenus par des collectifs solidaires qui les ont accueillis dans de nombreuses villes du pays depuis un mois, les marches de Sans-Papiers doivent converger ce 17 octobre à... Lire la suite
« Sans exception régularisation de tous les sans-papiers », pouvait-on lire sur une large banderole déployée par les organisateurs au départ de la marche devant la préfecture. La « Marche des solidarités » prévoit de faire étape dans plusieurs villes de France avant de rallier l'Élysée le 17 octobre.
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Outre la régularisation des sans-papiers, les organisateurs qui dénoncent une « inégalité des droits aux prétextes de la nationalité ou de la couleur de peau », appellent à la fermeture des CRA. Ces centres permettent d'enfermer un étranger qui fait l'objet d'une décision d'éloignement, dans l'attente de son renvoi forcé, pour une durée qui ne doit pas excéder 90 jours.
« La crise sanitaire liée au Covid-19 a révélé la situation catastrophique des sans-papiers qui se sont manifestés auprès des associations après avoir perdu le travail au noir qu'ils effectuaient pour survivre », explique Brigitte Appia, représentante Sud-Est du Comité inter-mouvements auprès des évacués (Cimade).
« Chaque nouvelle loi rétrécit un peu plus leurs droits », pointe la militante qui déplore « qu'il n'y ait jamais de régularisation par le travail ». « Nous souhaitons une mise à plat des lois qui depuis des années s'empilent et complexifient le parcours des demandeurs d'asile ».
« Le Covid a mis en lumière les inégalités des sans-papiers. C'est une population en danger, pas dangereuse », a scandé au micro une autre organisatrice, vêtue d'un tee-shirt noir et jaune à l'effigie de l'évènement comme la plupart des manifestants.
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