L’hôpital est au bord du gouffre
Malgré la pandémie, le démantèlement de l’hôpital public se poursuit. Les personnels, épuisés par deux ans de crise sanitaire et écœurés par les fausses promesses du... Lire la suite
« Messieurs les gestionnaires, c'est un crime que de fermer les urgences, quelles qu'elles soient », « l'argent de l'hôpital, il est dans les paradis fiscaux », pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants rassemblés sur le parvis Notre-Dame, au pied de l'Hôtel-Dieu.
Le rassemblement, qui s'est déroulé à l'initiative de la CGT, avait pour objet de dénoncer la décision de l'AP-HP de fermer temporairement, depuis mardi, les urgences de l'Hôtel-Dieu pour redéployer le personnel médical dans d'autres structures hospitalières, dans le contexte de la pandémie de Covid-19.
Plusieurs élu·e·s et parlementaires avaient fait le déplacement pour soutenir les personnels en lutte. Certains dénonçant une « décision aberrante » de l'AP-HP en pleine crise sanitaire et hospitalière.
Les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs verbalisations, à hauteur de 135 euros, de manifestants présents lors de ce rassemblement éphémère. « Une intimidation scandaleuse », pour le sénateur communiste Pierre Laurent, qui a regretté un « manque de tolérance » pour les manifestations en cette période de confinement, assurant qu'il adresserait un courrier au préfet de police pour solliciter l'annulation des amendes.
Malgré la pandémie, le démantèlement de l’hôpital public se poursuit. Les personnels, épuisés par deux ans de crise sanitaire et écœurés par les fausses promesses du... Lire la suite
Malgré une revalorisation salariale concédée par l’exécutif et l’ajout d’une sixième année de formation, les sages-femmes poursuivent leur mouvement avec l’appui de... Lire la suite