
Débat : Quel avenir pour la recherche en France ?
Le cosecrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la recherche scientifique (SNTRS-CGT), Patrick Boumier, et le président-directeur général du CNRS, Antoine... Lire la suite
« On est là » , « On ira jusqu’au retrait ! » , entonnaient notamment les manifestants, réunis dans le calme devant la faculté de Jussieu, à l’appel des syndicats et collectifs opposés à la LPR. Ils avaient initialement prévu de défiler jusqu’à Matignon pour demander une entrevue avec le Premier ministre Jean Castex, mais la préfecture n’a autorisé qu’un rassemblement statique, en raison de la situation sanitaire, ont regretté les manifestants.
« Ça n’est pas un baroud d’honneur, c’est un point d’appui pour aller plus loin dans la résistance ! » , a lancé à la foule Patrick Boumier, du SNTRS-CGT.
Les opposants à la LPR, mobilisés depuis le début de l’année contre une réforme en « trompe-l’oeil » qui va selon eux faire « exploser la précarité » , entendent empêcher la promulgation des décrets d’application du texte adopté définitivement au Parlement vendredi.
Deux amendements votés in extremis au Sénat ont ravivé la contestation, dont un sur le « délit d’entrave » visant à pénaliser les intrusions de personnes extérieures dans les universités, et dénoncé comme « liberticide » .
Des recours pourraient être déposés devant le Conseil constitutionnel, a précisé le collectif des Facs et Labos en lutte, fer de lance de la contestation.
« Mais notre objectif, c’est que la LPR soit retirée dans son ensemble. On va continuer à se battre pour un service public de la recherche, car cette loi est un marqueur de plus vers une dérive néo-libérale de l’enseignement » , a dit à l’AFP Virginie Dutoya, chercheuse CNRS et membre du collectif.
Plusieurs autres rassemblements étaient organisés ce mardi dans une quinzaine de villes en France, dont Lyon, Strasbourg, Rennes, Nice et Montpellier. De nouvelles actions sont prévues début décembre.

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