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POLAR

Vengeance à la grecque

20 juin 2014 | Mise à jour le 26 avril 2017
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Vengeance à la grecque

Petros Markaris, signe avec « Pain, éducation, liberté »,  le dernier volet de sa « trilogie de la crise ». Désespérément drôle… ou drôlement désespéré ?

L'auteur grec, longtemps scénariste de Théo Angelopoulos, a commencé sur le tard sa carrière dans le roman noir, en créant le célèbre commissaire Charitos et en inaugurant en 2010 ce triptyque avec « Liquidations à la grecque ».

L'écrivain, également traducteur de Brecht, annonçait la couleur en citant en exergue une phrase de l'auteur de « L'Opéra de quat'sous » : « Qui est le plus grand criminel ? Celui qui vole une banque ou celui qui en fonde une ? »

En 2011, « Le justicier d'Athènes », montrait l'aggravation de la situation économique et voyait s'amonceler des cadavres de fraudeurs empoisonnés « à l'antique » par un mystérieux « percepteur national ».

Ce troisième volet continue la descente aux enfers de son pays, qu'il imagine sorti de l'euro, alors que s'abat sur « la génération de Polytechnique » la sanction pour avoir trahi leurs idéaux.

Pendant que Charitos tente de résoudre l’enquête sans cacher une certaine sympathie pour le tueur, sa femme fait des miracles pour faire bouillir la marmite et sa fille continue à aider les sans-papiers.

Désespérément drôle… ou drôlement désespéré ?

 

« Pain, éducation, liberté », de Petros Markaris , traduction Michel Volkovitch. Editions du Seuil. 226 p., 21 €