6 octobre 2015 | Mise à jour le 2 mars 2017
Avec Fatima, chronique sociale en forme de portrait de femme, le cinéaste Philippe Faucon prolonge sa réflexion sur les mécanismes d'intégration des Français d'origine maghrébine. Un film sincère et généreux, qui met à mal plusieurs clichés.
Dans une ville de France, une femme de ménage algérienne se saigne pour élever seule ses deux filles. Elle s'accroche aussi pour apprendre le français, essentiel pour sauvegarder son lien avec elles.
Avec Fatima, son onzième long-métrage, Philippe Faucon signe un portrait de femme d’une grande justesse, où il aborde la question de l'exclusion sociale par l'intime, et continue d'ausculter cette France multiculturelle, peu représentée sur les écrans.
Comme il l'avait fait, notamment, avec La Désintégration qui sera rediffusé le 14 octobre à 20 h 50, sur Arte. C'est ce qu'il nous a confié dans l'entretien accordé à La nouvelle Vie Ouvrière, le 11 septembre, un mois avant la sortie de Fatima sur les écrans, ce mercredi 7 octobre.
Fatima, de Philippe Faucon (1 h 19 minutes)