En matière de logement par exemple, les ménages les plus modestes disposent de plus petites surfaces, dont le prix au mètre carré est plus cher. Ce surcoût de 13% en moyenne est néanmoins compensé dans la plupart des cas par les aides au logement, précise l’étude.
Pour le transport, les foyers précaires utilisent des voitures plus anciennes, qui consomment plus de carburant, ce qui alourdit ce poste de dépense de 17% en moyenne.
En ce qui concerne l’électroménager, les ménages modestes dépensent en moyenne 28% supplémentaire pour laver du linge, de fait d’équipements moins performants ou de l’utilisation d’une laverie.
Au total, un ménage modeste aux dépenses moyennes subit un surcoût annuel d’environ 1.500 euros, qui peut être réduit à 100 euros grâce aux aides sociales, selon les calculs de cette étude.
Mais « le phénomène est significatif et peut représenter plusieurs milliers d’euros » parfois, selon le profil du ménage, a souligné le directeur de l’association Action Tank Entreprise et Pauvreté. Les aides sociales permettent à des familles de le compenser. Certaines toutefois n’entament pas les démarches pour les obtenir, relève l’étude.