À venir
Votre identifiant correspond à l'email que vous avez renseigné lors de l'abonnement. Vous avez besoin d'aide ? Contactez-nous au 01.49.88.68.50 ou par email en cliquant ici.
HAUT

70 %des jeunes ont vu leur éducation bouleversée par la Covid-19 selon l'OIT

12 août 2020 | Mise à jour le 12 août 2020
Par
Dans un communiqué du 11 août, l’organisation onusienne estime que « les effets disproportionnés de la pandémie sur les jeunes ont exacerbé les inégalités et risquent d'affaiblir le potentiel productif de toute une génération » . Une étude de l’OIT portant sur 12000 jeunes de 112 pays indique que « plus de 70 pour cent des jeunes qui étudient ou qui combinent études et travail sont durement touchés par la fermeture des écoles, des universités et des centres de formation » .

Le rapport de l’OIT prévient que si l’intégration sociale et économique des jeunes posait déjà des difficultés,  « maintenant, sauf si des mesures urgentes sont prises, les jeunes risquent de subir les effets sévères et durables de cette pandémie » . Une prédiction funeste qui rejoint celle formulée par l’OCDE début juillet qui évoquait une « génération sacrifiée » .

Selon l’étude « 38 % des jeunes ont des doutes quant à leurs perspectives de carrière, et il est probable que la crise crée davantage d'obstacles sur le marché du travail et prolonge la période de transition entre la fin des études et le moment où les jeunes accèdent à leur premier emploi.

Certains ont déjà été directement touchés, un jeune sur six ayant été contraint d'arrêter de travailler depuis le début de la pandémie. Les jeunes tendent généralement à occuper des emplois dans des secteurs fortement touchés par la pandémie, en particulier les services de soutien, les services et les activités liées à la vente, ce qui les rend plus vulnérables aux conséquences économiques de la pandémie. Quarante-deux pour cent des jeunes qui ont continué à travailler ont vu leurs revenus diminuer. »

La pandémie inflige de multiples chocs aux jeunes. Non seulement elle détruit leurs emplois et leurs perspectives d'emploi, mais elle compromet aussi leur éducation et leur formation et, au final, a de graves répercussions sur leur bien-être mental.
Guy Ryder, Directeur général de l’OIT