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Société

23 septembre : contre les violences policières et pour la justice sociale

21 septembre 2023 | Mise à jour le 21 septembre 2023
Par | Photo(s) : Bapoushoo
23 septembre : contre les violences policières et pour la justice sociale

Une centaine de marches sont prévues au travers tout le pays ce samedi 23 septembre contre les violences policières. La FSU, Attac, Solidaires, la CGT mais aussi de nombreuses autres associations appellent à y prendre part. Lors de sa conférence de presse du 21 septembre, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT a appelé à y prendre part et à ouvrir un débat citoyen.

 

« Nous appelons à des marches contre la répression ». Lors de sa conférence de presse de rentrée, la secrétaire générale de la CGT a abordé de nombreux sujets d'actualité, mais a dans l'immédiat appelé à prendre part aux marches et manifestations du samedi 23 septembre contre les violences policières, pour la justice sociale et contre le racisme. Sophie Binet réclame un « débat citoyen » sur la question du rapport de la police à la population et saisit le Conseil Économique Social et Environnemental pour son organisation. L'initiative vise à apporter une réponse collective à laquelle les corps intermédiaires ont un rôle à jouer.

Ne pas rééditer 2005 

Faisant référence à l'embrasement des banlieues de 2005, la dirigeante syndicale estime qu'on doit tirer certains enseignements « En 2005, il n'y avait rien eu de la part des organisations syndicales, aujourd'hui on doit apporter une réponse collective ». Les marches du 23 septembre font partie des réponse non-violentes à une situation qui pourtant l'est. Elles s'inscrivent dans un « cadre collectif en association avec les quartiers populaires ». La CGT fait ainsi le constat d'une dégradation du rapport de la police avec les populations, et le fait qu'une partie de la police s'est éloignée des valeurs républicaines. Parmi les causes de cet éloignement, on note la disparition de la police de proximité et des modifications législatives qui ont facilité l'usage des armes par la police. Les 10 jeunes victimes de tirs policiers témoignent de cette dégradation. Pour la CGT, le fait que les policiers soient moins nombreux mais plus armés ne saurait être la solution et des modifications législatives sont nécessaires. « J'ai demandé au président du CESE d'ouvrir le débat sur le rapport entre la police et la population »  a notamment indiqué la secrétaire générale de la CGT.