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Coup de force contre la Grèce

21 juillet 2015 | Mise à jour le 6 mars 2017
Par | Photo(s) : Bapoushoo
Coup de force contre la Grèce

La troïka entend non seulement imposer à la Grèce de nouvelles mesures d'austérité, mais aussi tout faire pour délégitimer Alexis Tsipras, affaiblir Syriza, décrédibiliser l'idée même d'alternative possible. Face aux exigences des banquiers et patronats européens, un autre rapport de force suppose l'engagement du plus grand nombre en Europe. Tous ensemble.

Depuis ce lundi, le peuple grec subit une nouvelle vague de mesures d'austérité. Par exemple, la TVA, impôt qui frappe indistinctement toute la population, et donc plus durement les plus éprouvés par la crise, est-elle passée de 13 à 23 % pour les denrées non périssables et la restauration. Elle reste inchangée à 13 % pour l'hôtellerie, et a été un peu réduite, mais atteint tout de même 6 %, pour les médicaments ou les livres. Et hier mardi, le gouvernement a déposé au Parlement un projet de loi en vue de l'adoption d'une seconde vague de mesures, que les créanciers du pays exigent pour garantir un nouveau prêt.

Ceux-ci veulent imposer une autre réforme des retraites d'ici octobre, le renforcement de la concurrence de certains « marchés », tels que les transports, le ferry, l'introduction de l'électricité à la concurrence, un programme de privatisations dans de nombreux domaines, une révision drastique du Code du travail et de l'administration publique. Après une négociation avec Angela Merkel et François Hollande, dont il sera difficile de prétendre qu'elle ne ressemblait pas à un chantage, le premier ministre, Alexis Tsipras, leader de Syriza, a finalement été contraint de céder sur nombre de mesures pourtant refusées par la population ; des mesures qu'il a annoncé désapprouver, mais a tout de même soumises au vote du Parlement, soulignant, sur le fond, la nécessité d'un autre rapport de force face à la troïka — BCE, Commission européenne, FMI — et à ses hérauts.

La Grèce

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