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CINÉMA

De très beaux films à découvrir en salle ou en ligne du 6 au 8 octobre 2020

26 septembre 2020 | Mise à jour le 29 septembre 2020
Par | Photo(s) : DR
De très beaux films à découvrir en salle ou en ligne du 6 au 8 octobre 2020

Cette année, 26 films sont en compétition au 2e Festival du film social de l'association 25e Image, qui se tient simultanément dans plusieurs villes de France. L'accès gratuit dans les salles de plusieurs villes se double d'une possibilité de visionnage en ligne.

Le deuxième Festival du film social organisé par l'association 25e Image aura bien lieu cette année du 6 au 8 octobre 2020, et ce malgré la situation sanitaire qui contraint plusieurs salles à des déprogrammations. Celles et ceux qui n'ont pu réserver dans les salles pour les projections gratuites — ou là où les mesures liées à la Covid-19 ont contraint à des déprogrammations — pourront opter pour le visionnage en ligne, qui lui aussi sera accessible gratuitement (mais peut-être pas pour tous les films) durant la période.

Originalité et diversité

La 25e Image est une association constituée en 2019 par six établissements de formation en travail social, une fédération d'employeurs du secteur, l'URIPOSS et divers partenaires (universités, collectivités locales). Les 26 films en compétition abordent des sujets très variés sur la thématique sociale.

On y aborde la situation des sans-papiers, l'immigration, le handicap, la prison, la différence, l'homophobie, la maladie, la pauvreté, la drogue, l'enfance en danger, la vieillesse, la vie de quartier, le travail social et l'engagement associatif… La diversité, la richesse, l'originalité et la qualité des films proposés confèrent un formidable intérêt pédagogique et artistique à cette initiative.

Le syndicalisme est en revanche absent

Un bémol se doit toutefois d'être abordé. Dans ce festival du film social, la prééminence est largement accordée au sociétal plutôt qu'au social à proprement parler. Parmi les 26 films présentés, seuls deux d'entre eux sont centrés sur le travail. Au-delà des constats sur les différences sociales, la question des luttes sociales ou du syndicalisme apparaissent comme l'angle mort de la sélection exposée.

Cela ne retire rien à la qualité des œuvres en compétition. Mais les syndicalistes pourraient rester un peu sur leur faim.  Le jury, quant à lui, est composé de personnes issues du monde associatif ou engagées dans le travail social. On y compte aussi une ancienne journaliste qui relève à juste titre la vision soit compassionnelle, soit condescendante et marginale que les médias accordent à la question sociale. Eh oui, le social ça ne rapporte pas… Mais un syndicaliste aurait sans doute aussi apporté une épaisseur supplémentaire à la réflexion d'un tel jury.

Programmation du festival