À venir
Votre identifiant correspond à l'email que vous avez renseigné lors de l'abonnement. Vous avez besoin d'aide ? Contactez-nous au 01.49.88.68.50 ou par email en cliquant ici.
HAUT
ROUTIERS

Covid: syndicats et patronat du transport routier réclament l'ouverture de tous les relais

12 novembre 2020 | Mise à jour le 12 novembre 2020
Par
Les organisations syndicales et patronales représentatives du transport routier ont demandé mardi l’ouverture aux chauffeurs routiers de « tous les centres et relais routiers » pendant le confinement, et ceci « non seulement le soir mais également en journée » .

Ces « professionnels de la route assurent la vie de la nation » , soulignent dans un communiqué commun les syndicats des salariés CFDT, CGT, FO et CFTC, avec les organisations patronales FNTR, Union TLF et Otre.

Exigeant des « conditions de travail dignes pour (les) conducteurs« , les signataires de ce communiqué jugent insuffisante l’ouverture de « plusieurs centaines de restaurants routiers » de 18H00 à 10H00, décidée la semaine dernière par le gouvernement en « renvoyant la question aux préfets de départements » .

Après avoir protesté au début du confinement contre la fermeture des relais routiers, les syndicats des conducteurs de camions avaient obtenu mercredi dernier l’ouverture par arrêtés préfectoraux, à partir du samedi suivant, de 250 relais de 18H00 à 10H00. Ils avaient alors salué « une première victoire » .

Désormais, syndicats et organisations patronales demandent « au ministre délégué aux Transports (Jean-Baptiste Djebbari, ndlr) l’ouverture de l’ensemble des centres routiers, des relais et des restaurants routiers » .

Car « force est de constater qu’à ce jour, les conducteurs rencontrent toujours autant de difficultés pour se restaurer correctement, se doucher et accéder à des sanitaires décents, particulièrement sur le réseau national non concédé » , une situation qui « n’est pas acceptable » , protestent les sept organisations.

Promettant que « le combat continue« , ces organisations « déplorent le manque de volontarisme du gouvernement vis-à-vis d’une profession qui assure l’acheminement des biens indispensables au quotidien des Français » .