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DROITS DES FEMMES

Les femmes « travaillent gratuitement » à partir de mercredi, selon un collectif féministe

2 novembre 2021 | Mise à jour le 2 novembre 2021
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Les femmes commencent, mercredi à 9 h 22, à « travailler gratuitement » du fait des inégalités salariales persistantes, selon la lettre d'information féministe « Les Glorieuses », qui lance un appel aux candidats à la présidentielle pour résorber cet écart.

Cette date et cette heure symboliques ont été calculées, comme chaque année depuis 2015, à partir de statistiques européennes sur l'écart de salaire entre les femmes et les hommes en France. Cette année, la différence atteint 16,5 %, contre 15,5 % l'an dernier, avec une date déterminée alors au 4 novembre à 16 h 16.

« L'inégalité salariale se creuse », déplore dans un communiqué l'économiste Rebecca Amsellem, fondatrice des « Glorieuses », pour qui « des mesures concrètes doivent être mises en place dès aujourd'hui afin d'éviter d'attendre 2234 pour voir naître l'égalité salariale ».

Dans une série de propositions, soumises aux candidats à l'élection présidentielle de 2022, les « Glorieuses » demandent que l'accès des entreprises aux subventions et marchés publics soit conditionné à des progrès en la matière.

Il importe également de « revaloriser les salaires des emplois où les femmes sont les plus nombreuses », par exemple les infirmières et les sages-femmes, insistent les « Glorieuses », qui plaident par ailleurs pour que le congé paternité dure aussi longtemps que le congé maternité.

« Oui, l'égalité coûte de l'argent », a observé Mme Amsellem, mais « il en va de même pour sauver l'industrie aéronautique. Et c'est un choix que le gouvernement est en mesure de faire pour ses citoyens et citoyennes ».