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Transport aérien

Un millier d'emplois menacés chez Hop! : mobilisation et inquiétude à Nantes

3 juillet 2020 | Mise à jour le 3 juillet 2020
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Plusieurs dizaines de représentants du personnel de la filiale régionale d'Air France Hop ! étaient rassemblés vendredi matin devant le siège de la compagnie à Nantes à l'occasion d'un comité social et économique extraordinaire lors duquel la direction a détaillé un plan de suppression d'un millier d'emplois.

La suppression des effectifs dans cette filiale, née en 2013 de la fusion des compagnies Brit Air, Régional et Airlinair, devrait atteindre 40 % des effectifs, soit un peu plus de 1 000 postes supprimés sur environ 2 400 emplois, selon les syndicats.

Plusieurs dizaines de représentants du personnel venus de toute la France étaient présents depuis l'aube devant le siège social dont le portail a été cadenassé dans la nuit pour bloquer l'accès au bâtiment.

À 9 h, a commencé le CSE extraordinaire auquel plusieurs cadres n'ont pu accéder en raison du portail cadenassé et d'un feu de palette et de pneus allumés par les salariés, a constaté une journaliste de l'AFP. Le CSE s'est terminé peu avant 11 h.

Un seul représentant des salariés est entré pour participer à la réunion, Joël Rondel, le secrétaire du CSE (CGT). Les représentants du personnel ont décidé unanimement de ne pas participer à cette réunion lors de laquelle la compagnie a détaillé son plan, afin de protester contre la « disparition programmée » de la compagnie.

« Aujourd'hui on dénonce les 1 022 suppressions d'emploi, on dénonce l'arrêt de certaines lignes, on dénonce le transfert d'activité de notre périmètre vers Transavia » (compagnie low cost), a expliqué M. Rondel.

Selon les chiffres communiqués aux syndicats, le plan de la compagnie prévoit 1 022 suppressions d'emploi (en équivalent temps plein) dont 328 PNT (pilotes), 286 PNC (Stewart et hôtesses), 291 personnes à la maintenance, 119 salariés des services supports administratifs.

Deux sites de maintenance devraient fermer, à Morlaix et Lille.