
Le service public de la monnaie menacé ?
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Dès sa fondation en 1865 par des colons britanniques, la Hong Kong and Shanghai Banking Corporation (HSBC) se place du côté obscur de la finance. En effet, alors que Hong Kong n'était auparavant qu'une petite île misérable où moins de 8 000 personnes vivaient de la pêche et de la production de charbon de bois, la colonisation britannique repère vite sa position stratégique et occupe l'île.
Soucieux d'ouvrir l'immense marché chinois au commerce de l'opium cultivé en Inde (colonie britannique), les plus gros trafiquants écossais décident d'y créer une banque pour blanchir les capitaux de ce juteux trafic et des trafics annexes (piraterie et prostitution).
Deux guerres de l'opium entre Britanniques et Chinois et quelques traités plus tard, le territoire de Hong Kong, perdu par la Chine, s'étend à la presqu'île de Kowloon, puis aux territoires et îles environnants, et sa population passe en trois décennies de moins de 8000 à 125 000 habitants. HSBC, fondée pour récupérer l'argent de l'opium, va ainsi financer la construction de Hong Kong et en imprimer la monnaie, au bénéfice de la couronne britannique.
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