
Fonderie de Bretagne : l’irresponsabilité de Renault
Menacés de perdre leurs emplois à la Fonderie de Bretagne, ancienne filiale du groupe Renault, quelque 300 militants et salariés CGT se sont mobilisés devant le siège social... Lire la suite
Le ministre de l’Économie Emmanuel Macron et le PDG de Renault-Nissan devant un Renault Traffic à l'inauguration d'une nouvelle usine le 30 septembre 2014 à Sandouville.
Que toute la lumière soit faite sur la « grande évasion » de l’ex-PDG de Renault-Nissan et sur les complicités qui l'ont rendue possible. C'est ce que la CGT Renault-Nissan a dit espérer, dès la découverte, le 31 décembre, de la fuite au Liban de Carlos Ghosn, jusque-là en résidence surveillée au Japon.
« Nous espérons que toute la lumière sera faite sur cette affaire et notamment sur les complicités dont a bénéficié Carlos Ghosn », a déclaré Fabien Gâche, délégué CGT du constructeur automobile. Car passée une première sidération, plusieurs questions se posent.
« Comment a-t-il pu quitter le Japon sachant qu’il était, selon ses avocats, assujetti à résidence et à des contrôles stricts tant dans ses déplacements que dans ses échanges avec autrui ? Comment a-t-il pu passer le contrôle des aéroports (Japon, Turquie…) sans passeport, puisque ses avocats affirment détenir ses passeports français, libanais et brésilien ? », a interrogé le syndicat. Alors que l'ex-grand patron s'est réjoui de s'être « libéré de l’injustice et de la persécution politique», la CGT, elle, a regretté qu' « une nouvelle fois, Carlos Ghosn s’autorise à décider de ce qui relève de la justice ou non, tout comme il s’est autorisé à licencier des centaines de milliers de salariés sans autre forme de procès ».
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