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Spectacle vivant

Le rire déconfiné des Goguettes

26 juillet 2020 | Mise à jour le 9 juillet 2020
Par | Photo(s) : Capture d'écran YouTube
Le rire déconfiné des Goguettes

Les Goguettes ont égayé le confinement grâce à leurs parodies en chansons diffusées sur la Toile.

C'est la parodie de Vesoul, célèbre chanson de Jacques Brel, qui a fait exploser leur notoriété en vingt-quatre heures durant le confinement. Leur vidéo intitulée T'as voulu voir le salon compte, à ce jour, plus de 4 millions de vues sur la plateforme YouTube. Présentation d’un groupe qui nous aura bien décrispé les zygomatiques !

Malgré ce succès, Les Goguettes (en trio mais à quatre) gardent la tête froide. « Pour nous, c'est une belle aventure. Quand on a commencé, aucun de nous quatre n'imaginait que son activité de « goguettier » deviendrait son activité principale », résume Stanislas de Fournoux, fondateur du groupe.

À l'origine de cette joyeuse bande, il y a des soirées organisées dans un bar du IXarrondissement de Paris, qui ressuscitaient une vieille pratique chansonnière : la goguette. Son principe ? Revisiter l'actualité sur des airs de chansons populaires. Juriste en droit du travail, Stanislas vient poser ses textes, le lundi soir, sur des chansons de Renaud, de Brassens ou de Brel.

Clémence Monnier accompagne les soirées au piano. Rejoints par deux autres chanteurs, Valentin Vander et Aurélien Merle, ils fondent le groupe Les Goguettes (en trio mais à quatre) en reprenant le principe de l'exercice de style.

Si les racines de la goguette se trouvent dans un terreau contestataire, nos Goguettes en trio se revendiquent moins directement politiques. Ils ne cachent pas, cependant, leur sympathie pour les idées de gauche. Extrait de leur Vesoul revu et corrigé : « Mais Macron a dit / L'ancien monde, c'est fini / Débloquons des crédits / Pour les plus démunis / En septembre prochain, s'il continue comme ça / On l'verra avec un joint à la Fête de l'Huma. »

Durant le confinement, ils auront aussi pointé les dénonciations d'un couple très droit dans ses bottes sur l'air de Ça balance pas mal à Paris (duo de Michel Berger et France Gall).

S'ils ont eu une vie avant ce coup de projecteur, le quatuor continuera de parcourir les théâtres avec son spectacle dans le « monde d'après ». En attendant, leur humour décapant nous aura bien décrispé les zygomatiques au cours de ces mois passés à la maison. Vivement que l’on puisse les voir sur scène !