Apprentissage : un pognon de dingue
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L'enseigne vient d'annoncer 447 nouvelles suppressions de postes au sein de sa filiale logistique ITM LAI. Cette nouvelle charrette est la quatrième en cinq ans, ainsi que prévu par le PTL (plan de transformation logistique) initialisé en 2012.
Ce plan global prévoit une réduction drastique du nombre des plateformes logistiques de l'enseigne, donc, des emplois, même si la direction avance la contrepartie de 241 créations d'emplois nouveaux et 401 propositions de mutation.
« En réalité, les propositions de mutation ne peuvent concerner qu'une extrême minorité de salariés, tout le monde ne pouvant pas se déplacer à plus de 100 km de chez soi, voire changer de région pour aller travailler », explique Thierry Nuttin, le secrétaire CGT du CCE ITM LAI.
Arguant de la vétusté des entrepôts, de la nécessité de leur mise aux normes et de la pérennité de l'enseigne dans un environnement économique ultra-concurrentiel, la direction des Mousquetaires aura de fait supprimé plus de la moitié de ses bases logistiques d'ici 2018.
Et combien d'emplois d'ici là ? Pourtant, les résultats du groupe sont positifs : pour l'exercice 2014, l'entreprise a dégagé 74 millions d'euros de résultat net, dont 67 millions d'euros de dividendes pour ses actionnaires, c'est-à-dire – drôle de coïncidence – peu ou prou autant que le montant du CICE perçu par l'enseigne.
À l'appui de la décision de la Direccte, qui vient de refuser d'homologuer ce quatrième PSE, le CCE de l'entreprise a déclenché un droit d'alerte.
Le parapétrolier spécialiste des services et équipements en géophysique vient d'annoncer la suppression de 25 % de ses effectifs dans le monde.
Entreprise à la pointe de la très haute technologie dans le domaine des équipements parapétroliers, CGG réalise aussi des missions de recherche sismique pour le compte de compagnies pétrolières à l'appui d'un salariat hautement qualifié en ingénierie et géophysique.
Très pénalisée par la chute des cours du pétrole – le baril est passé de 115 à 50 $ au cours des deux dernières années –, CGG souffre aussi de la baisse conséquente des investissements des compagnies pétrolières sur la même période.
Le nouveau plan de restructuration porte à 40 % en trois ans la baisse globale des effectifs de CGG, tous hautement qualifiés en ingénierie et géophysique.
Ils étaient encore 10 000, ils ne seront plus que 7 000 salariés au mieux en 2016, pour une flotte de navires, elle aussi fatalement restructurée, qui ne conservera au mieux que 5 des 18 navires qu'elle possédait en 2013.
Spécialiste de la fabrication d'articles et d'accessoires pour animaux domestiques, cette branche du groupe Nestlé compte une soixantaine de salariés.
Ils étaient en grève le 23 octobre dernier sur le site de Nemours, en Seine-et-Marne, pour dissuader la direction de céder cette activité au repreneur potentiel, l'Anglais Bob Martin.
L'expertise lancée par les salariés a en effet mis en exergue la fragilité de cet acteur, argument à l'appui duquel les menacés de licenciement tentent de différer le projet de cession.
C'est la plus grande des 4 plateformes logistiques de la célèbre marque de produits laitiers. Située à Argenteuil (Val d'Oise), elle approvisionne l'ensemble des surfaces agroalimentaires d'Île-de-France.
Au 1er mars 2016, cet entrepôt va fermer ses portes, laissant sur le carreau 110 salariés, dont 25 intérimaires.
Poursuivant une stratégie d'accroissement de sa compétitivité, la direction de Yoplait a décidé de la fermeture de ce site à peine quelques mois après avoir accordé à ces mêmes salariés des primes de participation revalorisées de 12 %, en raison des bons résultats de l'entreprise.
Ici, c'est la direction qui change de chemise, et pas les salariés qui la lui arrachent. Un plan de reclassement devrait, logiquement, être proposé aux salariés d'Argenteuil, qui n'attendent pas de miracles de la part de Khuene Nagel. Cet acteur de la logistique, candidat à la reprise de l'activité pour ses sites de Wissous (91) et de Mitry-Mory (77) pratique en effet une politique de rémunération au ras des pâquerettes.
Le fleuron de l'e-commerce de produits high-tech va fermer son entrepôt de Brétigny-sur-Orge (Essonne) et cesser son activité de marchand du Net, le tout dans le cadre d'une procédure de sauvegarde.
La destruction d'emplois concerne les 87 salariés de la plateforme de Brétigny, mais menace également la centaine de leurs collègues du siège de l'entreprise situé à Asnières (92).
En graves difficultés depuis 2012, Pixmania a vu son chiffre d'affaires s'effondrer de 800 millions d'euros à 295 millions d'euros entre 2010 et 2014.
Un premier PSE engagé en 2012-2013 avait entraîné la perte d'emploi pour près de 150 personnes, la fermeture de 10 magasins en France et le retrait de l'enseigne de 26 pays d'Europe.
Bis repetita dès 2014, avec la suppression de 187 emplois au siège et à Brétigny-sur-Orge, déjà. In extremis, l'e-marchand compte réorienter son activité vers le rôle de « place de marché » – soit d'intermédiaire ou de vitrine pour le compte d'autres sites de e-commerce.
Mais qui ne vend pas ne stocke pas, ni n'expédie aucune marchandise, raison pour laquelle l'entrepôt de Brétigny parait désormais superfétatoire.
Dans cette nouvelle configuration, combien d'emplois, sur les quelques 300 restant, pourraient être préservés ou transférés à la concurrence ?
La question se pose avec d'autant plus d'acuité que le secteur des produits culturels et high-tech est actuellement en phase de concentration : deux poids lourds du marché, Fnac et Darty viennent d'officialiser leur plan de fusion/acquisition.
Reste à savoir, dans les semaines et les mois qui viennent, par combien d'emplois ce rapprochement se chiffrera.
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