Semaine du 11 au 17 avril
Rendez-vous de l’actualité sociale, débats, rencontres, voici quelques dates choisies par la NVO Lire la suite
Le 4 mai, à l'initiative de l'Observatoire des libertés et du numérique (OLN), dix-huit organisations (CGT, Solidaires, Syndicat de la magistrature, Amnesty International, Ligue des droits de l'homme, Attac, la Quadrature du Net…) appellent tous les citoyens à un rassemblement à Paris contre le projet de loi «renseignement» qui sera soumis au vote des députés le 5 mai. Ce rassemblement manifestera l'opposition à ce projet qui assoit davantage la criminalisation de l'action syndicale, est une menace pour les libertés politiques et les mobilisations à venir. Les signataires de l'appel de l'OLN exigent une discussion démocratique protégeant chacun contre les dérives d'une société de surveillance et assurant un contrôle strict et indépendant de l'activité des services de renseignement.
Le 5 mai, « Je suis gardien! Touche pas à mon logement!» C'est ce que les gardiens d'immeubles fonctionnaires iront «crier haut et fort devant le ministère de la fonction publique». L'initiative est lancée par le syndicat CGT de Plaine Commune Habitat, auquel s'associe la fédération CGT des services publics. Il s'agit de demander l'abrogation du décret du 9 mai 2012 (applicable au plus tard le 1er septembre 2015) qui met fin au logement de fonction des gardiens d'immeuble fonctionnaires. Rendez-vous à 13 heures à Paris, devant le ministère (Métro Invalides – Sortie rue de l'Université)
Le 6 mai, jour de l'assemblée des actionnaires de Capgemini et à l'appel de leur syndicat CGT et de l'UGICT CGT, les salariés de l'entreprise veulent «se faire entendre» pour dire «non à la politique salariale de Capgemini». Ils sont tous appelés à faire grève pour rejoindre le rassemblement national qui aura lieu à Paris de 10h à 12h au Pavillon d'Armonville, allée de Longchamp dans le 16e arrondissement de Paris (bois de Boulogne) où se retrouveront les actionnaires. Sur trois ans le budget que leur a réservé Capgemini est 84 fois plus important que celui destiné aux augmentations salariales.
Le 6 mai, Béziers, ville dirigée par une équipe municipale d'extrême droite, sera le lieu de rendez-vous des organisations syndicales qui mènent ensemble la campagne «Ensemble uni-e-s contre l'extrême droite» (CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) Ce temps fort de la campagne réunira une centaine de syndicalistes de la région et de villes gérées par le Front national et la Ligue du Sud. Ils débattront ensemble des pratiques de l'extrême droite en tant qu'employeurs et acteur de la vie économique locale dans l'objectif de mieux les combattre.
Les 6 et 7 mai, le Centre Pierre-Naville, laboratoire de recherche en sociologie de l'université d'Évry, organise deux journées d'étude intitulées «Syndicalisme et santé au travail». Elles visent «à interroger les modalités de l'action syndicale en matière de santé au travail, que ce soit sur le plan de la négociation collective, des luttes institutionnelles ou de l'action collective ». Interviendront des chercheurs (D. Linhart, CNRS, P. Bouffartigue, CNRS…) et des syndicalistes parmi lesquels F. Gâche (CGT Renault). Au Fiap Jean-Monnet , 30 rue Cabanis, Paris 14e. Entrée libre dans la limite des places disponibles.
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Malgré l’état d'urgence, la question sociale ne peut pas rester en suspens, les mobilisations continuent pour défendre les salaires, la liberté syndicale, les conditions de... Lire la suite