À venir
Votre identifiant correspond à l'email que vous avez renseigné lors de l'abonnement. Vous avez besoin d'aide ? Contactez-nous au 01.49.88.68.50 ou par email en cliquant ici.
HAUT
GRÈCE

Second mandat pour Syriza

21 septembre 2015 | Mise à jour le 2 mars 2017
Par | Photo(s) : Milos Bicanski/AFP
Second mandat pour Syriza

Les électeurs grecs étaient de nouveau appelés aux urnes dimanche pour des législatives anticipées. Le fort taux d'abstention est l'un des premiers résultats de ce vote. Le peuple grec a cependant sanctionné les listes historiques et libérales en Grèce et redonné mandat à Alexis Tsipras qui redevient premier ministre. Une nouvelle bataille s'annonce face aux exigences des créanciers.

« Devant nous s’ouvre la voie du travail et des luttes. » C'est par ces mots qu'Alexis Tsipras a commenté, dimanche soir, la victoire – relative – de Syriza aux élections législatives anticipées en Grèce. Ou, plus encore, la défaite des listes des partis historiques et libéraux, comme celle, de fait, des créanciers du pays et de la troïka. Depuis les élections du 25 janvier qui avaient porté Syriza au pouvoir, ceux-ci n'ont eu de cesse, en effet, de multiplier pressions et chantages contre toute possibilité de renégociation de la dette, en particulier en pesant sur les liquidités du pays.

Un enjeu plus politique qu'économique: il s'agissait, pour eux, d'empêcher la rupture avec les politiques d'austérité des gouvernements précédents, de décrédibiliser Syriza, qui l'avait promise, de diviser le mouvement, voire de l'écarter de la scène durablement, et d'éviter en Europe la contagion des revendications démocratiques comme de l'exigence d'alternatives aux orientations ultra-libérales. Le résultat des urnes de ce dimanche leur aura donné tort.

SYRIZA EN TÊTE
Syriza a donc obtenu dimanche 35,53 % des voix et 145 sièges sur 300 au parlement, contre 28,05 % et 75 sièges pour Nouvelle Démocratie (droite)

La lecture de cet article est réservée aux abonnés

Le saviez-vous ?


La Vie Ouvrière et nvo.fr c'est l'information sur le travail et les luttes sociales. Indépendants des grands groupes de presse, c'est grâce à ses abonnés que la Vie Ouvrière et nvo.fr peuvent vous rendre compte des réalités du monde syndical et social. Soutenez l'entreprise de presse de la CGT. Abonnez-vous !


À partir de 5 € par mois

Déjà abonné ? Je me connecte