Une victoire en beauté !
Enfin munis de ce précieux sésame, les ex-grévistes peuvent aujourd'hui séjourner légalement pendant quatre mois en France et chercher le contrat de travail qui leur permettra la délivrance d'un «vrai» titre de séjour.
En octobre 2014, nous évoquions la solidarité du Collectif des cinéastes qui soutenait leur mouvement – nvo.fr (accés reservé aux abonnés)
Mais le gros du travail est à mettre au crédit de la CGT locale, emmenée par Marilyne Poulain, responsable des dossiers des migrants, qui a pris à bras le corps l'organisation de cette lutte avec grève et occupation des locaux, malgré les menaces et l'intimidation de la mafia qui, dans tout le quartier, exploite environ 1 500 travailleurs dans ce type de salons.
Pour autant, le combat ne s'arrête pas, car une plainte au pénal a été déposée concernant la traite d'êtres humains, et une action plus vaste sur le travail dissimulé se poursuit : cgtparis.fr
Rappelons en effet que le travail dissimulé implique – outre la vulnérabilité totale des salariés concernés – que les cotisations sociales échappent au budget global de la protection sociale.
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À lire ou relire
Article de la nvo.fr : Les coulisses de la beauté (accés réserve aux abonnés)
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