Il est tout juste 9 heures quand sont montées les tables de la CGT et sa tente rouge, très visible, dans cette petite zone d'activité à Aulnay-sous-Bois. Avec des thermos de café chaud et des tracts prêts à être distribués, les militants de la CGT Soproréal et du Comité national des travailleurs privés d'emploi et précaires sont sur le terrain à la rencontre des demandeurs d'emploi. Ils se sont plantés entre l'entrée de l'usine Soproréal et celle du Pôle emploi d'Aulnay, pile à l'heure pour l'ouverture de l'agence, afin de récupérer les CV de volontaires qu'ils comptent bien soumettre à la direction de l'entreprise.
L'action a été élaborée entre les deux structures syndficales pour souligner les conditions de travail contre lesquelles la quasi-totalité des salariés de l'usine Soproréal s'est mobilisée il y a quelques temps, pointant notamment le besoin d'embauche et l'usage permanent de contrats précaires, CDD et intérims.
Pour Pascal Robache, délégué syndical de la CGT Soproréal, cette action était la suite logique de la mobilisation dans l'entreprise. Et pour Pierre Garnodier, du Comité des privés d'emploi et précaires, cela permet de mettre en évidence les stratégies patronales dans les choix de conditions de travail détériorées, et le recours régulier, voire permanent aux contrats précaires, plutôt que de développer une réelle stratégie d'embauche.
Les deux militants ont témoigné devant la caméra de la NVO sur cette action et leur mobilisation.
À retrouverDans la NVO de mars 2021, un dossier spécial sur la Commune de Paris à l'occasion de son 150e anniversaire.
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